Vivre avec son âge !

Par Hamid Dahmani

Les gens courtois ne demandent jamais à une femme de donner son âge publiquement parce que c’est une question inopportune qui fâche la gente féminine. Dans cette vie contemporaine, l’âge mûr chez la femme est un véritable casse-tête dans nos sociétés. Demander à une dame son âge n’est pas convenable ni galant de la part d’un homme indiscret. Aux yeux des gens averti, la femme quel que soit son âge, demeure une créature adorable qui garde son élégance et sa valeur quand bien même son âge serait vénérable.

Généralement, dans la vie du sexe dit « faible », les concernées n’aiment pas dévoiler leur âge en public pour éviter les réflexions déplaisantes et les mauvaises langues. La femme est une moitié de l’homme, elle est très fragile, au lieu de lui poser des questions impertinentes, il faut éviter de lui parler d’âge, de vieillesse et du temps qui coule. Quoique le passage du temps laisse des traces sur les êtres vivants et sur les objets que nous utilisons quotidiennement. Le temps avance lentement et inexorablement dans cet univers et agit sur les êtres vivants pour les faire avancer en âge.

L’âge n’est pas un organe vital qui peut être stoppé par la science. Les gens qui ont une peur bleue du vieillissement dépensent sans compter dans les soins du corps pour garder leur jeunesse d’antan. En réalité, on ne peut pas faire de miracles et redonner de la vitalité aux gens qui ont vieilli. Le vieillissement est naturel car on prend de l’âge au fil du temps.

Les gens qui veulent conserver leur tendre aspect de jeunesse pensent que les soins du corps ralentissent l’usure du corps. Pour paraitre plus jeune, les gens trichent avec la vie et la nature en se prodiguant des soins d’esthétique afin de changer d’apparence.

En ce temps présent irritant, ceux qui se sentent mal dans leur peau et qui n’apprécient pas leurs corps se remodèlent le nez ou les lèvres, risquant de graves ennuis de santé.

Le corps humain s’érode avec le passage du temps et le poids des ans. Ha, sacré temps ! Toujours là pour faire sa besogne et nous rappeler que personne n’échappera à son inévitable usure.

H. D.