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Netanyahou attendu mercredi à Budapest : Orban ou le mépris de la CPI

Le premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre et contre l’humanité, est attendu en Hongrie mercredi prochain, pour sa première visite dans un État membre de la Cour pénale internationale (CPI). Le bureau de ce criminel sioniste a indiqué dans un communiqué que ce dernier “se rendra à Budapest, où il rencontrera son homologue hongrois, Viktor Orban, pour une visite de cinq jours”.

Le premier ministre hongrois connu pour son appartenance au clan des politiques extrémistes en Occident, serait accusé de complicité de crimes de guerre s’il accueillait son vis-à-vis sioniste, en vertu des textes portant création de la CPI.

Cette visite, si elle venait à se réaliser, serait la première de ce génocidaire israélien dans un pays membre de la Cour pénale internationale. Tout État signataire du traité de Rome créant la CPI est théoriquement obligé d’exécuter le mandat d’arrêt contre toute personne visée par un mandat d’arrêt international. La Hongrie a été parmi les premiers pays à annoncer qu’elle ne se conformerait pas au mandat d’arrêt, avant d’être imitée par d’autres pays, dont la France de l’imprévisible Macron, qui se targue, à tort, d’être le berceau de la défense des droits de l’Homme. En réalité, c’est pour défier le droit international et prouver au puissant lobby sioniste mondial que le Premier ministre populiste hongrois avait adressé, le 21 novembre 2024, une invitation officielle à Netanyahu pour se rendre à Budapest, et ainsi exprimé son rejet de la décision historique de la CPI, de lancer son mandat d’arrêt contre ce criminel qui poursuit jusqu’à l’heure son entreprise génocidaire contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie. En vertu de ce mandat, le criminel Netanyahu pourrait être arrêté s’il voyage dans l’un des 120 pays membres de la CPI. Ce criminel ouvertement soutenu par son “ami” Trump et une majorité d’États européens a repris sa guerre contre les civils palestiniens le 1er mars, violant sans vergogne, la première phase d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers qu’il a pourtant signé avec la résistance palestinienne avec la médiation des USA, de l’Égypte et de Qatar. Un acte délibéré de mépris envers le droit international que seule l’entité sioniste accomplit depuis sa création en 1948, dans une impunité planétaire incompréhensible.

Réagissant à ce projet de visite, l’ONG de défense des droits humains, Amnesty International, a estimé lundi que l’invitation de Netanyahou à se rendre en Hongrie “est un mépris du droit international”, appelant Budapest à l’arrêter et le remettre à la Cour pénale internationale. Pour cette ONG, “toute visite de Netanyahou dans un État membre de la CPI sans son arrestation encouragerait Israël à commettre des crimes”.

Abbas M.

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