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Les Sud-Africains combattant à Gaza menacés d’arrestation dès leur retour au pays

La ministre sud-africaine des Affaires étrangères a déclaré lors d’un événement de solidarité avec la Palestine que ses concitoyens qui combattaient dans les rangs de l’armée d’occupation sioniste ou à ses côtés à Gaza seraient arrêtés à leur retour. « J’ai déjà publié une déclaration alertant ceux qui sont Sud-Africains et qui combattent aux côtés ou dans les forces de défense israéliennes : nous sommes prêts. Quand vous rentrerez chez vous, nous allons vous arrêter », a déclaré Naledi Pandor, sous les applaudissements enthousiastes du public.

Elle a indiqué que ceux qui possédaient la double nationalité pourraient se voir retirer leur citoyenneté sud-africaine.

La ministre a également encouragé la population à manifester devant les ambassades de ce qu’elle a appelé les « cinq principaux partisans » d’Israël, faisant certainement référence aux États-Unis, au Royaume-Uni, à la France et à l’Allemagne, entre autres, mais sans les nommer.

Le nombre exact de Sud-Africains combattant pour Israël pendant la guerre actuelle à Gaza n’est pas connu avec certitude. L’on sait toutefois que l’Afrique du Sud compte une importante population juive estimée à 70.000 personnes.

En décembre, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que le gouvernement sud-africain était préoccupé par le fait que certains de ses citoyens ou résidents permanents avaient rejoint l’armée israélienne pour combattre à Gaza et a averti qu’ils pourraient faire l’objet de poursuites s’ils n’avaient pas obtenu l’autorisation de le faire en vertu de la loi sud-africaine.

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