La grande salle de conférence de la Cour de justice de Relizane a abrité jeudi dernier une journée d’étude sous la présidence de messieurs le président de la Cour et le procureur général. La rencontre a été consacrée à la vulgarisation de la loi 05/2023 qui amende et modifie la loi 04/2023 et qui classe d’autres substances psychotropes comme étant de la drogue.
Le président de la Cour a tenu à préciser d’emblée que notre pays promulgue des lois depuis l’indépendance pour faire face aux dangers provoqués par le trafic de stupéfiants au sein de la société. D’année en année, la législation se renforce pour protéger les citoyens des effets pervers des substances psychotropes.
Lui succédant, le procureur général a souhaité la bienvenue aux personnes présentes et qui ne sont autres que des parties prenantes dans l’action de lutte contre la prolifération de la drogue. Il a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la campagne de lutte contre les psychotropes et la drogue et, d’une manière générale, contre tous les types de trafics prohibés par la loi.
Le procureur général adjoint a expliqué longuement que des rencontres similaires à celle-ci contribuent efficacement à limiter la propagation de de la drogue sous toutes ses formes. Ainsi, a-t-il insisté, nous arriverons à protéger notre jeunesse, particulièrement les enfants scolarisés.
L’amendement de la loi sur le trafic de substances psychotropes, a-t-il ajouté, a été introduit par le législateur après avoir constaté sur le terrain que le phénomène de trafic de drogue prenait de l’ampleur.
De son côté, M. Nouredine Ouadah, président du bureau de wilaya de l’union des journalistes -UNJIA-a corroboré les propos des intervenants en ajoutant que la prolifération du phénomène de la drogue est le produit de ceux qui œuvrent inlassablement à s’enrichir quitte à détruite toute une nation. « Il est du devoir de tout un chacun de parer à ces groupes de criminels malintentionnés », a précisé l’intervenant.
Mr. Ouadah a fait remarquer qu’un autre phénomène a fait son apparition, à savoir les mélodies et autres chansons utilisées par les opérateurs téléphone portable pour marquer l’attente. Selon lui, ces dernières sont inappropriées car elles portent atteinte à la pudeur. Il a conclu en signalant qu’il appartient aux autorités concernées d’intervenir pour faire respecter la loi.
L’allocution de M. Noureddine Ouadah a été bien appréciée par l’assistance eu égard à leurs commentaires plus qu’élogieux.
La rencontre s’est achevée avec la promesse de tenir d’autres journées d’études sur différentes thématiques liées à l’action de la justice en direction des phénomènes négatifs sociétaux.
N. Ouadah