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Chute mortelle d’une étudiante à Mahelma : les résidentes toujours en état de choc

Les résidentes de la cité universitaire « Mahelma I », sise à la ville nouvelle de Sidi Abdallah, dans la wilaya d’Alger, ont passé des moments cauchemardesques ce 23 mai. Vers 3h20 du matin, une des étudiantes a fait une chute mortelle depuis le 5ème étage du bloc B où elle habitait. La malheureuse est morte sur le coup. Le drame s’est déroulé devant quelques-unes de ses camarades qui veillaient tardivement dans le petit jardin situé entre un groupe d’immeubles. On rapporte que la défunte, qui répond aux initiales de K. A., s’était allongée sur le parapet d’une baie vitrée, et y aurait passé plus de deux heures. Du bas de l’immeuble, ses camarades lui auraient crié de descendre après qu’elle eut perdu une de ses sandales. La victime aurait basculé dans le vide quelques minutes plus tard.

Une résidente affirme qu’elle l’a vue chuter lourdement en passant tout près de sa fenêtre au 4è étage. Elle dit qu’elle a été réveillée quelques minutes plus tôt par le tapage que faisaient le groupe de veilleuses. Depuis, soutient-elle, elle n’arrive plus à effacer l’horrible image de son cerveau.

Selon des témoignages, la cité est en ébullition depuis cet horrible incident.

En effet, moins d’une demi-heure après le drame, la police et la protection civile sont arrivées sur les lieux. La police scientifique a entamé son enquête très tôt, des résidentes et des employés ont été interrogés sur les circonstances de la tragédie.

La jeune K. A., originaire d’Illizi, était étudiante en sciences humaines à Bouzaréah (université Alger II).

Pour rappel, une autre étudiante s’était donné la mort en se jetant du quatrième étage d’un immeuble de la cité universitaire Mahelma III. C’était au mois de ramadhan dernier, quelques minutes après le f’tour.

Pour l’heure, aucun élément probant n’indique si la victime a chuté accidentellement ou qu’elle s’est suicidée. Encore moins si elle a été poussée par une autre personne.

Le plus important à signaler est que les résidentes n’ont, pour le moment, reçu aucune forme d’assistance psychologique. Ce qui est incompréhensible de la part des responsables de la cité universitaire qui se doivent de procéder au plus vite à cette opération.

Sans cela, les résidentes garderont à tout jamais les séquelles de cette tragédie.

A. L.

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