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Salon du livre de Mechtras : une première édition en hommage à Ali Elhadjene

Fidèle au poste, Ferroudja Ousmer, la lanceuse d’alertes culturelles, nous apprend la tenue prochaine d’un salon du livre dans la commune de Mechtras, dans la wilaya de Tizi Ouzou. L’événement aura lieu du 25 au 27 mai prochain à la bibliothèque Mohamed Chebli. Cette première édition sera dédiée à l’écrivain et poète populaire Ali Elhadjene. Elle est organisée par l’APC de Mechtras en collaboration avec l’assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou et la direction de la Culture et des Arts.

L’écrivain Ali Elhadjene est un poète populaire qui s’intéresse au patrimoine immatériel de la Kabylie, en particulier aux chants sacrés que les « Khwene » ou « lexwan » interprètent lors des veillées funèbres. Né le 30 janvier 1941 au sein d’une famille très modeste, comme le fut en ces temps de guerre et de famine l’écrasante majorité des familles algériennes, il rejoint l’école primaire de son village puis le centre d’apprentissage de Tizi Ouzou. Très jeune, il prit part au ravitaillement des moudjahidines et s’engagea progressivement dans la lutte anticoloniale. Il composa son premier poème en 1956. Le texte parle d’un hadj, chef d’un groupe de combattants de l’ALN, tombé au champ d’honneur et enterré au sud de Mechtras au lieu-dit « Tala Boumghar ».

Une vue de Mechtras

Pour ce qui est du déroulé du salon et du programme culturel proposé par ses organisateurs, nous n’en savons pas grand chose. Une lacune qui a été relevée par de nombreux internautes qui souhaitent être informés des modalités d’inscription, voire d’hébergement des participants, en particulier ceux qui font le déplacement depuis les autres wilayas.

Nous avons fouillé longtemps avant de tomber sur une page Facebook (Mechtras City) où nous avons déniché le programme du salon. Une perte de temps que les organisateurs auraient dû nous éviter en procédant à une large médiatisation de l’événement par voie de presse, télévision et réseaux sociaux afin d’assurer une large participation du public. Ils auraient pu également contacter – et c’est dans les cordes de la direction locale de la Culture – les maisons d’édition, les auteurs, la presse et, d’une manière plus large, le public.

Sinon, nous souhaitons bonne réussite à ce salon qui participe à l’animation de la vie culturelle locale et, plus important, à la relance de la lecture publique et de l’édition.

Le Chélif

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