Mme F. Z. Slimani-Douadi vient de publier un second ouvrage intitulé « Apprends-moi … un jour, une histoire, un poème ». C’est un recueil de nouvelles et de poésie. L’association de ces deux genres littéraires est un pari risqué que les éditions El Qobia ont osé, sachant pourtant le peu d’engouement du public pour la création poétique. n’empêche, les dés sont jetés et le patron de la maison d’édition s’attend à une réaction positive du lectorat.
Pour revenir à l’ouvrage de Mme Slimanai-Daoudi, il réunit donc des nouvelles et un ensemble de poèmes inspirés et écrits lors de circonstances inattendues ou surprenantes ; ils sont aussi parfois un hommage à certaines personnes, ou à la nature, qu’Allah a créée si belle.
« Les nouvelles sont le récit d’événements qui jalonnent notre parcours … heureux ou malheureux, quelquefois une étude tout à fait personnelle, sur des faits de société, des scènes de la vie quotidienne, banales en apparence, mais pouvant être fatales pour certaines victimes du destin », explique l’auteure, ajoutant qu’elle a inclus des souvenirs qui ont marqué sa vie renaissent dans ce recueil, tels que la guerre, la fête de l’indépendance, ou le tremblement de terre … »
Et de préciser : « Pour ce qui est de la Poésie, celle-ci vient à moi de manière très subtile, et mes écrits en sont imprégnés, telle une flagrance qui s’introduit entre les lignes, à travers mes chapitres, inévitablement.
Je l’ai adoptée dans ce recueil .. .en alternant prose et Poésie selon les thèmes. »
Plus qu’une passion, l’écriture est une véritable thérapie affirme l’auteure : « C’est ainsi que les mots quittent ma plume libératrice, pour traverser les montagnes et les mers, emportant mes pensées pour les transmettre. » Raison qui lui fait dire : « Si mes nouvelles sont des tranches de vie, ma poésie naît spontanément, dans un éclat d’obus féérique et évanescent … Ce que j’appelle la magie des mots ».
Pour elle, « un évènement n’est pas une chose banale et ne doit pas passer inaperçu. Si celui-ci a traversé notre vie, il doit être écrit pour laisser une trace … »
L. C.