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Actions de solidarité à Ouled Fayet : la générosité extrême de la famille Medjkoune

C’est une tradition bien ancrée chez les Medjkoune d’Ouled Fayet. Chaque ramadan, les membres de cette famille offrent le « f’tour » à près d’une cinquantaine de jeûneurs. Une heure avant l’appel à la prière du « maghrib », des tables et des chaises sont dressées devant la maison familiale située sur la rue principale du village. De nombreux démunis sont accueillis pendant toute la durée du mois sacré.

Cette année, un « deal » a été trouvé avec le gérant du cercle de l’ORBOF, l’équipe locale de football d’Ouled Fayet, où sont accueillis quelques 60 à 80 jeûneurs depuis le début du mois sacré.

« Pour assurer l’intimité des gens et des familles pauvres qui viennent se restaurer chez nous, nous avons préféré le cercle de l’ORBOF à la rue. Grâce à la compréhension du gérant, nous avons et l’espace et les conditions idoines pour les accueillir », nous dit un membre de la famille Medjkoune, que nous avons trouvé en pleine préparation des plats de salade et de crudité.

« Nous préparons les repas à la maison pour assurer une hygiène parfaite à nos invités -nous les considérons comme tels- et, également, pour leur offrir une nourriture traditionnelle qui a du goût », ajoute-t-il, soulignant qu’« au-delà de 50 repas, on peut se tromper de dosage sur les ingrédients ».

Le repas comprend un hors-d’œuvre, une entrée chaude (Chorba frik ou h’rira) accompagnée de bourek, un plat de résistance avec viande rouge ou du poulet, un dessert, du jus, de la limonade et un dessert outre de la zlabia, du qalb ellouze ou autre gâteau traditionnel.

De son vivant, le père Medjkoune avait instruit tous ses enfants d’être solidaires
avec les pauvres et d’être généreux envers eux.

Du café et du thé sont servis gracieusement par le gérant du café comme contribution de sa part à l’action caritative des Medjkoune.

Notre interlocuteur nous a expliqué que, de son vivant, son père avait instruit tous ses enfants d’être solidaires avec les pauvres et d’être généreux envers eux. D’où l’idée d’organiser le f’tour du ramadan au profit des nécessiteux, des travailleurs journaliers originaires d’autres régions du pays, si nombreux à travailler dans les chantiers à Ouled Fayet et des personnes retenues pour une raison ou une autre loin de leur foyer.

« Inchallah, nous allons poursuivre cette action de solidarité tant qu’on aura les moyens et la force », conclut notre interlocuteur.

A. L.

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