Les autorités locales ont pris l’initiative d’ouvrir 8 marchés dits « souks errahma » à travers les différentes daïras de la wilaya. Le but : infléchir les prix des produits de grande consommation durant le mois sacré et permettre du même coup au citoyens aux revenus modeste de faire face aux dépenses exigées par le mois sacré. Mais ces marchés n’ont pas pu influencer les prix. À cause de la cupidité des commerçants spéculateurs, pratiquement tout a augmenté, à commencer par la viande rouge qui s’est affichée dans la quasi-totalité des boucheries du chef-lieu de la wilaya à plus de 2000 DA, la viande bœuf atteignant les 2400 DA. La volaille quant à elle se négocie entre 420 DA à 450 DA le kilo.
On notera à ce propos l’absence de points de vente de l’Office National de la Viande dont l’ouverture avait été annoncée en grandes pompes avant le ramadan.
Par ailleurs, les citoyens s’interrogent sur l’absence de contrôle et de dissuasion de ces hausses inopinées, d’autant plus que les autorités ont décidé, il y a quelque temps, d’un plafonnement des prix de la pomme de terre à 50 DA, constatant que cette denrée est principalement consommée par les classes vulnérables de la société. Les Relizanais n’ont rien vu venir cependant.
Quant au lait subventionné, il est pratiquement introuvable. Par contre, le lait de vache plafonné à 75 est largement disponible.
Pour beaucoup, cette situation exige que les services de contrôle doivent intervenir pour combattre ces augmentations injustifiées.
En attendant, les commerçants justifient cette envolée des prix par le déséquilibre entre l’offre, très faible, et la demande qui monte en flèche.
N. Ouadah