A l’occasion de la célébration du 8 mars, journée internationale de la femme, il est de notre devoir de rappeler au souvenir des citoyens de la wilaya de Chlef le rôle extrêmement positif que joue l’association de wilaya « Fassila ».
Dirigée par Mme Nadia Ameur, psychologue-clinicienne, cette jeune association s’est fait remarquer pour le travail admirable qu’elle réalise depuis sa création. L’association Fassila s’est entièrement investie dans la protection de l’environnement et du cadre de vie, entreprenant notamment de vastes campagnes de reboisement dans et autour des établissements scolaires et hospitaliers.
A cette date symbolique, à chaque manifestation à caractère festif, culturel ou social, la dynamique présidente répond toujours à l’appel. Et c’est souvent avec ses propres deniers qu’elle achète les arbustes de ficus et d’autres plantes décoratives pour embellir les espaces abandonnés et laissés en friche à l’intérieur d’un grand nombre d’institutions publiques.
Grâce à ses initiatives répétées en matière de respect et de protection de l’environnement, des écoles, des collèges, des lycées, des hôpitaux ou des centres de santé, dont certains espaces croulaient littéralement sous les ordures et autres gravats et déchets abandonnés depuis des lustres, ont retrouvé un visage plus avenant, en tout cas plus propice aux études et au repos, c’est selon.
Mme Ameur a avoué que cette mission la passionne au point où elle en fait un véritable sacerdoce. D’ailleurs, toutes les discussions que nous avons eues avec elle, depuis les années 2013 à ce jour, tournent invariablement sur la nature, le respect de l’environnement et, chose importante, la nécessaire initiation des jeunes à l’écologie. « Le pays leur appartient, ils doivent s’en occuper davantage que nous autres qui avons quelque peu négligé Dame-nature », nous a-t-elle dit lors de notre dernière rencontre dans le cadre d’une campagne de reboisement à Chlef-ville.
Diplômée de l’université d’Oran, Mme Ameur s’est engagée dans l’action associative dès son entrée dans le monde du travail. Au service d’observation et d’éducation en milieu ouvert (SOEMO) où elle s’occupait des jeunes délinquants en passant le centre Amel dirigé alors par feu le docteur Aït Saada jusqu’à son passage dans les structures de la santé scolaire, puis au sein de l’association des psychologues de Chlef, elle n’a eu de cesse de défendre l’idée d’intégrer l’enseignement de l’écologie dans les milieux juvéniles, voire l’implication les jeunes dans la protection de l’environnement. C’est une forme de thérapie et de développement de la personnalité très en vogue dans les pays développés.
Notre psychologue s’en est largement inspirée dans ses actions de volontariat qui, depuis 2019, se sont développées à travers toute la wilaya. Elle active depuis dans le cadre des « caravanes de l’environnement » pour la protection du milieu qui touchent et les établissements scolaires et les établissements de santé, sans compter les autres structures publiques nécessitant des opérations de reboisement et de plantation d’arbres et de fleurs.
A l’occasion de la journée du 8 mars, nous ne pouvons que lui rendre hommage, à elle et ses adhérentes, pour le magnifique travail qu’elle effectue.
L. C.