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Attaque chimique de Douma : le parti-pris des équipes de l’OIAC dénoncé par la Syrie

Attaque chimique de Douma : le parti-pris des équipes de l’OIAC dénoncé par la Syrie

L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabbagh, a affirmé que la Syrie avaient mis en garde à plusieurs reprises contre les conclusions injustes résultant de la ligne erronée et non-professionnelle adoptée par la mission d’établissement des faits relevant de l’OIAC sur l’incident de Douma, regrettant le refus par la mission de rectifier les méthodes de son travail en dépit de tous les appels pour s’engager aux dispositions de la CIAC et au document des conditions référentielles conclu avec la Syrie.

Lors d’une séance tenue ce mardi par le Conseil de sécurité sur le « dossier chimique » en Syrie, Sabbagh a indiqué que la Syrie avait pris en 2013 une décision stratégique d’adhérer à la CIAC et avait détruit tous son stock de ces armes en un temps record en dépit des circonstances difficiles qu’elle traversait.

Sabbagh a précisé que la Syrie affirme toujours sa position constante condamnant l’usage d’armes chimiques par n’importe-qui, n’importe-quand et sous n’importe quelle circonstance.

« Les deux missions de la Syrie et de la Russie auprès de l’OIAC à La Haye ont fait venir 17 témoins du lieu de l’incident présumé à Douma au siège de l’OIAC le 26 avril 2018 pour témoigner sur l’attaque chimique présumée. Tous les témoignages donnés ont réfuté les allégations fabriquées par les groupes terroristes et leurs commanditaires et ont affirmé que cette attaque n’est qu’une mise en scène fabriquée. Mais, la mission d’établissement des faits ne les ai pas rencontrés et n’a pas écouté leurs témoignages », a-t-il dit.

Sabbagh a réaffirmé que la Syrie ne reconnaît pas la soi-disant « équipe d’enquête et d’identification » ainsi que les rapports qu’elle émet, et rejette catégoriquement toutes ses conclusions erronées.

Pour rappel, le 7 avril 2018, avait été mise en scène par des secouristes affiliés à la mouvance islamiste, les fameux « casques blancs », à la demande des États-Unis, qui ont lancé des frappes aériennes sur la Syrie quelques jours plus tard avec le Royaume-Uni et la France.

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