Apprentissage de l’anglais : une plateforme électronique au profit des enseignants universitaires

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a supervisé, ce lundi à Alger, le lancement de la plate-forme numérique dédiée à l’enseignement à distance de la langue anglaise au profit de plus de 30.000 enseignants universitaires.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Baddari a indiqué que l’Algérie exploitera cette plateforme avec l’accompagnement de l’Université américaine « MIT », faisant état de plus de 30.000 enseignants universitaires qui bénéficieront de l’accompagnement en matière d’apprentissage de la langue anglaise.

Le ministre a, par ailleurs, donné le coup d’envoi pour le lancement de la plateforme numérique dédiée à l’accueil des requêtes et doléances de la corporation universitaire, de la recherche et des œuvres universitaires, ainsi que le lancement officiel de la signature électronique dans le secteur.

Estimant que l’opération de lancement des trois plateformes se veut « une rupture avec les pratiques classiques », le ministre a indiqué que l’objectif consiste à « concrétiser les programmes pratiques du plan numérique principal du secteur de la recherche scientifique qui s’étale de novembre 2022 jusqu’à décembre 2024 ».

Dans ce cadre, le ministre a rappelé que le plan numérique principal de son secteur « est composé de 7 axes principaux, de 16 programmes stratégiques et de 102 programmes pratiques ».

Des mesures pratiques

Pour rappel, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a appelé le 6 novembre dernier au recensement des enseignants que le secteur entend former en langue anglaise d’ici la fin de l’année universitaire 2022-2023.

« Dans le cadre du renforcement de la place de la langue anglaise dans les établissements d’enseignement supérieur et du suivi de l’évaluation de la démarche de formation d’enseignants en langue anglaise, le ministère de tutelle a adressé une correspondance aux présidents des conférences régionales des universités comprenant les principales orientations et les indicateurs fixés par le ministre de l’Enseignement supérieur pour le recensement des enseignants que le secteur entend former d’ici la fin de l’année universitaire 2022-2023 », avait-il indiqué dans un communiqué.

La démarche prévoit « la formation d’au moins 80% des enseignants de sciences et technologie et de 100% des enseignants de sciences sociales et humaines et des enseignants de sciences médicales assurant les unités horizontales », selon la même source.

Les établissements universitaires disposant de Centres d’enseignement intensif des langues ou de départements de langue anglaise doivent « assurer la formation de leurs enseignants ».

Les établissements universitaires disposant de formateurs maîtrisant la langue anglaise doivent lancer l’enseignement des matières qu’ils dispensent en anglais dès l’année universitaire en cours, avait conclu le communiqué.