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École numérique pilote d’Ouled Ben Abdelkader : une expérience inédite et des interrogations légitimes

L’école Maamar Badni de Ziadnia à Ouled Ben Abdelkader a été choisie parmi tant d’autres en Algérie pour la concrétisation du projet de l’école numérique. Dans la perspective de rejoindre les pays développés dans le domaine de la numérisation du secteur éducatif, le ministère de l’Éducation nationale a signé une convention avec son homologue de l’Énergie et des mines. Cette convention porte sur l’équipement par la société Sonatrach de 50 classes numériques. Le ministre de l’Éducation nationale avait affirmé que son département s’attèlerait sur la généralisation de l’opération pour atteindre une grande partie des établissements scolaires, et ce, au fur et à mesure.

Le choix a porté sur l’école « Maamar Badni », à Ouled Ben Abdelkader, pour un ensemble de critères dont le nombre réduit de l’effectif dans les groupes pédagogiques ; le nombre ne devant pas dépasser les 25 élèves dans chaque division du préscolaire à la 5ème année. De surcroît, l’école Maamar Badni comporte six groupes pédagogiques contrairement à d’autres établissements scolaires qui comprennent deux groupes voir, trois dans chaque niveau, soit 12 à 18 groupes en général.

En plus de tous les critères requis, l’expérience consiste à ce que le personnel enseignant, l’encadrement administratif et les élèves se doivent de maitriser l’outil informatique (le tableau interactif et les tablettes mises à leur disposition). Cette étape de maitrise (la navigation) intervient avant que les apprenants n’accèdent à la connexion au réseau.

Il a été souligné que toutes les classes doivent être dotées d’un tableau blanc interactif et que chacun des élèves dispose d’une tablette portant son nom et son numéro d’inscription. L’outil informatique, faut-il le souligner, est gardé dans le casier de l’élève en classe.

En réponse à une question portant sur les précautions à prendre pour mettre en sécurité le tableau interactif et les tablettes contre toute sorte de vandalisme ou n’importe quelle éventualité malheureuse en rapport avec un vol ou un saccage, le responsable du gardiennage fait savoir que les services de la commune sont désormais dans l’obligation de procéder à la mise en place des grilles de fer forgé sur les fenêtres et les portes des classes.

Pour terminer, il faut dire que l’état actuel du débit de la connexion, à tout le moins à Ouled Ben Abdelkader, ne fera pas l’affaire des enseignants, ni celle des élèves soumis à une expérience technologique inédite.

Abdelkader Ham     

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