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7ème Festival des musiques arabes et méditerranéennes : Samira Brahmia programmée pour le 21 septembre à Genève

Samira Brahmia, la grande chanteuse et interprète algérienne, se produira le 21 septembre prochain à Genève, dans le cadre du 7ème Festival des musiques arabes et méditerranéennes. 

L’artiste d’origine chélifienne qui s’est investie, depuis plus de 10 ans, dans le milieu de la musique « du monde », s’est fait repérer pour sa voix et sa personnalité à la force tranquille. C’est avec son passage à l’émission « The Voice » où elle défendait crânement « Haramtou Bik Nouassi », chanson d’amour du creuset arabo-andalou, que Samira Brahmia a plus que galvanisé un auditoire des deux côtés de la Méditerranée. Un signe d’encouragement pour une chanteuse qui revendique son identité plurielle et a l’ambition de bousculer les codes esthétiques pour faire voyager son art hors des territoires assignés. Toute son histoire la porte vers cet multiculturalité. C’est que celle qui en pince pour le swing d’Ella Fitzgerald, le groove de Cheikha Rimitti, la fougue d’Edith Piaf, la saudade de Cesaria Evora, a comme ses illustres ainées une voix dont le grain, la dynamique, la texture, la classe rappelle celles dont on dit qu’elles guérissent l’âme.

Avec ce second album, composé au plus près de ses « humeurs », Samira Brahmia offre un aperçu fidèle de sa personnalité. Évoquant les trajectoires de Myriam Makeba ou de Cheikha Rimitti, elle y revendique ses libertés de femme et son éthique d’artiste. Un album qu’elle a imaginé comme un tour de chant, jouant l’intime et la sensualité, la gravité et l’humour, tricotant des écheveaux arabo-andalou, africain, jazzy ou pop. Certains des onze titres, qui évoquent aussi bien l’abnégation des mères africaines, l’exil, l’altruisme, les ancêtres, les réfugiés, que le désir et l’ivresse…

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