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Commune de Breira : Rien en va plus à l’APC !

Le changement tant souhaité à l’assemblée populaire communale de Breira n’a finalement pas eu lieu. Plusieurs mois après l’installation officielle de l’assemblée populaire communale (APC) issue des élections locales du 27 novembre 2021, rien n’augure de bon pour améliorer le quotidien de la population de Breira.

Commune éloignée et déshéritée de la wilaya de Chlef, Breira connaît une stagnation et une arriération sur tous les plans. Malgré le fait que la plupart des membres de l’APC sont jeunes et instruits, la situation en matière de développement local n’a pas évolué d’un iota. Au contraire, elle continue de se détériorer et les choses vont de mal en pis. La gestion des affaires de la collectivité laisse à désirer sur tous les niveaux inquiète et certains élus et nombre de citoyens jaloux et soucieux de l’avenir de leur commune.
Des conflits personnels minent les relations entre les membres de l’assemblée populaire communale et se répercutent de manière négative sur le quotidien des citoyens. Pour les habitants de Breira et ses douars, l’actuelle assemblée semble incapable de gérer la distribution de l’eau potable et la collecte des ordures ménagères, des tâches pourtant très simples. De fait, comme chaque été, l’alimentation de la population en eau potable représente un défi majeur à relever par les autorités locales. C’est en même temps un cauchemar pour la plupart des familles qui souffrent le martyre pour s’alimenter en eau potable à cause de la pénurie d’eau et le tarissement des sources d’eau. Certes, explique-t-on, il y a une crise d’eau à cause du stress hydrique. Mais il n’y a pas que ce facteur : la façon dont est distribuée ce liquide vital pose également problème. Les agents communaux chargés de cette mission imposent leur diktat et certains n’hésitent pas à recourir à des pratiques frauduleuses et illégales. Le chauffeur d’un camion-citerne a même osé réclamer 500 DA à chacun des citoyens du douar de Azmoya pour leur remplir leurs jerricans.Il faut signaler que le népotisme et le favoritisme sont devenus la règle chez beaucoup de responsables et agents de la commune. Certains élus utilisent leur pouvoir et les moyens de l’État pour gagner « l’estime » des citoyens qui, dans leur majorité, ne connaissent pas leurs droits et leurs devoirs. Beaucoup arrivent même à considérer la distribution de l’eau potable comme une faveur accordée pas tel ou tel responsable. Certains élus sans scrupules profitent de la naïveté de ces citoyens et, au lieu de s’acquitter de leurs devoirs et missions comme le stipulent les lois de la république, ils poussent les gens à venir demander tel ou tel service, insignifiant dans la plupart des cas, qu’ils satisfont ensuite rapidement pour garantir leur allégeance. Cela se fait hélas au détriment des autres qui n’acceptent pas d’être « rançonnés ».Nous avons sollicité le président de l’APC pour un entretien afin d’éclairer les citoyens sur les problèmes cités plus haut et d’autres désagréments qu’ils rencontrent au quotidien, il nous a demandé de lui laisser notre numéro de téléphone et a promis de nous contacter dès qu’il sera libre. mais cela fait plus d’un mois nous n’avons rien vu venir de sa part.

Hassane Boukhalfa

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