L'Algérie de plus près

Le 22 mars… ou l’eau de la vie !

A l’instar des autres wilayas du pays, Chlef a fêté la journée mondiale de l’eau au niveau de la maison de la culture de Chlef en présence des autorités locales et des représentants des structures du ministère des Ressources en eau et de la sécurité hydrique (ABHCZ, DRE, ONA, ADE et ANRH). On note aussi la présence de la direction de l’Environnement, de la conservation des forêts et des associations environnementales des wilayas d’Ain Defla, Relizane, Médéa, Tiaret, Tissemsilt, Djelfa, Laghouat, Msila et les scouts musulmans.

Le chargé de communication, Mourad Azzouza de la direction de l’Algérienne des eaux (ADE) nous a indiqué que les objectifs de cette journée mondiale de l’eau, qui coïncide chaque année avec la date du 22 mars, consistent en la préservation des ressources hydriques de la planète, ce qui suppose leur protection de toute forme d’agression et de pollution.

M. Mazzouza rappelle que l’eau est la source de toute vie sur terre, c’est une ressource sur laquelle reposent les activités sociales et économiques des États et des sociétés humaines. « Fournir la quantité et la qualité requises à la population, de manière régulière et durable, est l’un des défis majeurs auxquels le monde est confronté », a-t-il ajouté en soulignant que « cela nous oblige tous à développer des stratégies serrées, et davantage de coopération et de synergie, afin de garantir à notre pays et à nos citoyens les conditions nécessaires au développement économique et social de tous les secteurs, en particulier l’agriculture, sans préjudice des droits inaliénables des générations futures à la richesse en eau et à la sécurité de l’eau ».

Le chargé de la communication de l’ADE a par ailleurs précisé que les eaux souterraines fournissent près de la moitié de l’eau potable dans le monde, soit environ 40 % de l’eau pour l’agriculture irriguée et environ un tiers de l’eau nécessaire à l’industrie. Il a expliqué que ces eaux soutiennent les écosystèmes, maintiennent le débit de base des rivières et empêchent l’affaissement des terres et la pénétration d’eau de mer.

Pour lui, cette journée est un appel à l’action, parce qu’il incombe à tous, individus, partenaires du secteur privé et de la société civile, de réaliser la valeur multiforme de l’eau et de prendre des mesures pour préserver cette ressource essentielle qui donne à notre planète sa couleur unique. Les institutions du secteur, à travers leurs activités continues, visent à accroître la sensibilisation sur les eaux souterraines », a-t-il ajouté.

« On ne peut que mentionner que le but de cette célébration est de sensibiliser à la préservation de cette richesse précieuse et d’arriver à une équation saine, qui est d’offrir un service public garantissant la quantité et la qualité requises », a-t-il conclu.

La Journée mondiale de l’eau a été instituée par l’Organisation des Nations Unies. Proposée dans l’Agenda 21 au cours du sommet de Rio en 1992 et adoptée le 22 février 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies, elle se célèbre le 22 mars de chaque année avec des thèmes différents.

Cette année, elle a pour thème : « Les eaux souterraines : Rendre visible l’invisible ». Il s’agit d’une adaptation de la principale promesse du programme de développement durable à l’horizon 2030 : « Tout le monde doit pouvoir bénéficier des progrès accomplis en matière de développement durable, l’une des cibles de l’objectif de développement durable consiste à assurer, d’ici à 2030, l’accès de tous à l’eau et une gestion durable des ressources en eau. Concrètement, cela signifie qu’il faut préserver les richesses souterraines en eau et mettre en avant une stratégie de gestion rationnelle et économique ».

Hocine Boughari

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