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Danger de baignade dans les barrages et retenues collinaires : Les autorités sensibilisent

Que ce soit à Ain Defla, Tissemsilt, Chlef ou Relizane, les campagnes de prévention sur les dangers de la baignade dans les eaux des barrages et retenues d’eau agricoles battent leur plein.

Dans la wilaya d’Aïn Defla, ce sont les éléments de la Protection civile qui se sont déplacés dans plusieurs localités limitrophes des plans d’eau pour discuter longuement avec les jeunes des risques mortels qu’ils peuvent encourir en se baignant dans les eaux des barrages et des retenues collinaires destinées à l’irrigation agricole.

Les mêmes éléments ont eu à engager la même discussion avec des jeunes de plusieurs localités, en particulier ceux vivant dans les environs de Rouina, Khemis Miliana, Arribs et Aïn Defla, entre autres. Les éléments de la protection civile ont expliqué, notamment, que même les bons nageurs peuvent être victimes de noyade dans ces plans d’eau. Une fois les pieds pris dans la vase, il est quasiment impossible de se libérer de son attraction. En outre, dans les eaux des barrages, il a ya plein de troncs d’arbres et autres objets qui peuvent accrocher les nageurs.

Idem pour les services de la protection civile de la wilaya de Chlef qui ont engagé une vaste campagne du même genre pour dissuader les jeunes de se baigner dans les eaux des barrages d’Oued Fodda et Sidi Yakoub ainsi que dans les retenues d’eau agricoles disséminées à travers le territoire de la wilaya.

A Relizane, la même institution déploie de grands efforts pour que mettre fin aux noyades survenant en période estivale dans les barrages et plans d’eau, nombreux à travers la wilaya. Le plus important étant le Gargar où l’on recense des décès par noyade chaque été. En plus de leurs déplacements dans les villes et villages proches des barrages pour discuter avec les jeunes et les pères de famille des dangers réels qu’encourent ceux qui nagent dans ces étendues d’eau, les éléments de la protection civile distribuent des prospectus à l’effet de sensibiliser un maximum de personnes sur le phénomène des noyades en eaux douces.

Il faut dire que les chaleurs extrêmes qui s’abattent l’été sur le centre-ouest frôlent les 50°, voire les 55° C. De quoi pousser nombre de jeunes à se rafraîchir dans les eaux des bassins et retenues d’irrigation ainsi que dans les barrages, voire dans les «séguia» qui parcourt les terres irriguées.

L’absence quasi-totale de piscines et bassins de natation pousse les jeunes à risquer leur vie dans ces lieux interdits à la baignade. Les conséquences sont connues : des drames chaque été faute de réalisation de piscines dans les communes de l’intérieur du pays.

L. C.

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