Comme toutes les prisons coloniales caractérisées par le déni aux détenus de tout droit, celles de l’entité sioniste ne dérogent pas à la règle. Seulement, ce système carcéral veut montrer aux sionistes dans le monde qu’Israël, représentant le faux « peuple élu », est supérieure en tout y compris dans l’horreur. Ce système inhumain envers les Palestiniens a haussé de plusieurs crans son dispositif oppressif au lendemain du 7 octobre, date des opérations de la résistance palestinienne lancées depuis la prison à ciel ouvert qu’est Ghaza par la résistance palestinienne contre l’occupant sioniste en Palestine occupée.
Cette hausse dans l’horreur fait suite à l’expression raciste jamais prononcée par un politique y compris colonialiste, par laquelle le ministre de la défense sioniste, un nommé Galant, avait qualifié les palestiniens de Ghaza d’ « animaux-humains », a exterminer légitimement. Depuis, partout en Palestine occupée, l’occupant s’adonne à tous les « droits » offerts par ses parrains occidentaux dont celui de tuer ouvertement tout Palestinien dans l’impunité totale. Dans un communiqué relayé par des médias, le club des prisonniers palestiniens a affirmé, début juillet dernier, que « bien que 275 jours se soient écoulés depuis le génocide (à Ghaza), les témoignages des détenus et des prisonniers sont toujours au même niveau que les témoignages que nous avons reçus au début de la guerre ». Ce Club a précisé que les geôliers sionistes pratiquaient « le crime de famine et les crimes médicaux, qui ont conduit à la mort en martyrs de dizaines de prisonniers et de détenus ». A cet égard, il a appelé l’ONU à ouvrir une enquête internationale impartiale sur les crimes en cours contre les détenus et les prisonniers et les crimes d’exécution sur le terrain, et le système international des droits de l’homme à assumer ses responsabilités nécessaires face à l’intensité de ces crimes. En outre, le Club a condamné « le crime d’exécution sur le terrain » mené par l’armée d’occupation contre quatre prisonniers de Ghaza, qui « constitue un nouveau crime de guerre ». Et de préciser que « des dizaines de détenus de Ghaza ont été tués, que ce soit dans des prisons et des camps, ou en les exécutant sur le terrain, tandis que l’occupation continue de cacher l’identité de dizaines de détenus de Ghaza qui ont été détenus dans des prisons et des camps, dans le cadre du le crime de disparition forcée dont ils sont victimes ».
Cette association a fait savoir que le nombre total de prisonniers dans les prisons sionistes atteignait 9 700 début juillet, dont 3 380 détenus administratifs (sans inculpation ni procès), dont des milliers arrêtés au lendemain du fameux 7 octobre 2023, parmi eux des enfants et des femmes. Se basant sur des témoignages antérieurs de prisonniers libérés, cette source a indiqué que les autorités sionistes s’adonnent à des « violations graves » contre les détenus palestiniens, tandis qu’une « forte diminution de leur poids et de leur capacité de concentration a été observée en raison de leurs souffrances dans les prisons », véritables camps de concentration qui ne disent pas leur nom. Des ONG internationales indépendantes de défense des droits de l’Homme, dont des organisations israéliennes, assimilent les prisons dans l’entité sioniste à des « camps de torture » des détenus palestiniens. L’une d’entre elles, B’Tselem (israélienne), dénonce dans un récent rapport la « torture systématique » de Palestiniens dans ces camps de la mort.
Face à l’horreur, Karine Jean-Pierre, porte-parole du gouvernement américain, a appelé « Israël à traiter tous les prisonniers de manière humaine et digne, conformément au droit international, à respecter les droits humains des prisonniers et à agir de manière responsable face à tout abus et violation ». Elle a déclaré, citée par les médias occidentaux, qu’elle suivait l’enquête ouverte par l’armée israélienne concernant l’incident de l’agression sexuelle d’un prisonnier palestinien. La porte-parole de la Maison Blanche a souligné la nécessité d’agir conformément à la loi. Or, entre dire et faire, il y a un large fossé. L’entité sioniste n’a jamais fait suivre par des actes les appels US à tempérer ses exactions envers les Palestiniens. C’est qu’aux yeux des dirigeants sionistes, les USA sont dirigés par leurs parrains sionistes contrôlant le sénat US et l’ensemble des institutions financières et médiatiques de ce pays et par conséquent, ils ont tous les pouvoirs pour appliquer leur projet de colonisation de la Palestine, de toute la Palestine, y compris en chassant son peuple, de cette terre, qu’ils ont accaparée au nom d’une mythologie biblique fumeuse…
Depuis l’’agression sioniste contre Ghaza, au lendemain du 7 octobre, les organisations israéliennes, palestiniennes et internationales de défense des droits humains ont dénoncé la « détérioration des conditions dans les prisons israéliennes, notamment à Sde Teman », où sont parqués les détenus ghazaouis dont des enfants. Selon B’Tselem, ONG israélienne, « l’usage de la torture est systémique et institutionnalisé » dans les prisons israéliennes. Dans son rapport intitulé « Bienvenue en enfer », l’ONG fait état de « passages à tabac, de violences sexuelles, de privations de sommeil, de privations de soins médicaux, d’hygiène et de nourriture ainsi que de confiscations d’effets personnels et d’humiliations, le tout dans des cellules surpeuplées ». Elle y signale « les abus signalés par des dizaines de Palestiniens détenus dans des prisons différentes présentent d’effrayantes similitudes ». L’ONG estime qu’il s’agit de « pratiques systémiques et institutionnalisées ».
De son côté, Volker Türk, haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a rendu public le 31 juillet un rapport affirmant que depuis l’attaque du 7 octobre, « de nombreux Palestiniens ont été emprisonnés dans le secret avec, dans certains cas, un traitement pouvant s’apparenter à de la torture ». Dans un communiqué, les experts de l’ONU, qui sont mandatés par le Conseil des droits de l’Homme, mais ne s’expriment pas en son nom, soulignent que « l’escalade du recours à la torture par Israël contre les Palestiniens en détention est un crime contre l’humanité qui peut être évité ». Ils dénoncent une situation d’« impunité absolue », ainsi que « le silence des États ».
Bien entendu, toutes ces dénonciations sont restées lettres mortes, l’entité sioniste se complaignant dans l’impunité, poursuit son entreprise génocidaire contre un peuple laissé pour compte notamment par ses voisins arabes. Les tenants du sionisme qui pratiquent toutes ces horreurs contre les Palestiniens ne sont pas en réalité des humains au sens propre, parce qu’un être humain est doté de conscience et de sentiments, ce que ces individus semblent en manquer… qui sont par conséquent, les vrais animaux-humains ?
A. M.
One thought on “Détenus palestiniens dans les camps sionistes : Qui sont les véritables « animaux-humains » ?”
تجاوزت الاعتداءات على المعتقلين في السجون الفلسطينية كل القوانين والانظمة …..