L’Amérique a tout le temps fasciné et séduit le monde. La grande statue érigée dans la baie de New York symbolisait alors la liberté et invitait les opprimés et les bannis de la terre à trouver refuge dans ce nouveau monde. Longtemps considérée comme le berceau des persécutés et des mal-nourris, elle accueillait alors ses larges bras pour accueillir les migrants qui venaient des quatre coins du monde pour fuir la famine et la pauvreté.
L’image du cow-boy parcourant les vastes plaines pour faire régner l’ordre et la justice a changé parce que le cavalier a pris une autre direction. Il ne défend plus la veuve et l’orphelin mais il est responsable de tous les désastres qui endeuillent la planète. Sous de ridicules prétextes, le cow-boy a bombardé l’Irak comme il a créé le désordre en Syrie. Sa puissance militaire et économique lui permet d’affirmer sa détermination dans les organisations internationales. Les monarques du Golfe le craignent et le vénèrent car ils savent qu’il a le pouvoir de les chasser de leurs trônes et y installer d’autres dirigeants à leurs places.
Trop imbu de sa personne, il ne craint aucun autre pays et aucune organisation. Rien ne semble faire peur à ce cow-boy. À cause de son invasion de l’Irak, son image s’est complètement dégradée auprès de l’opinion internationale. Maintenant, il veut imposer sa loi, rien que sa loi dans tous les coins du monde. Ce modèle de démocratie a pris un sacré coup lors des dernières élections présidentielles où on a vu l’ancien président refuser sa défaite et appeler ses ‘’ supporters’’ à se soulever contre le verdict des urnes. L’Europe le suit aveuglément et c’est toujours l’homme au chapeau qui dirige le monde à sa guise.
Ali Dahoumane