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Mauritanie : Les tricycles font débat à Noukchott

Divers moyens de transport se côtoient à Nouakchott, la capitale mauritanienne. Taxis, clandestins et légaux (et même faux taxis), bus, motocycles, tricycles « tuk-tuk », charrettes à traction animale, tous concourent à assurer une certaine mobilité de la population, très dense dans cette ville.

Tout le monde trouve son compte mais maintenant plus les conducteurs de tuk-tuk auxquels certaines destinations sont interdites. La raison invoquée par les autorités est qu’ils causent beaucoup d’accidents sur la voie publique vu la conduite dangereuse de leurs propriétaires.

Le bras de fer qui s’en est suivi entre représentants de l’ordre et conducteurs de ces engins introduits récemment en Mauritanie fait réagir la presse locale. Le Calame nous livre ce reportage publié ce 14 juillet :

« Après l’interdiction des charrettes à traction animale à Tevrag-Zeina, c’est le tour des tuk-tuk d’être sommées, de ne plus desservir le quartier huppé de la capitale, Nouakchott. Ces motos à trois roues ont envahi le secteur du transport urbain depuis plus d’une année. Reconnaissables à leur couleur jaune, ces tricycles s’étaient imposés et desservaient presque tous les quartiers de la capitale, avec une certaine célérité. Ils se faufilaient facilement dans les embouteillages et concurrençaient les autres modes de transport. Depuis donc trois jours, ces tricycles sont renvoyés dans les quartiers périphériques, ils s’arrêtent du côté est et sud, au carrefour Madrid, et du côté ouest, au niveau de la Polyclinique… »

« L’interdiction est très rigoureuse, les agents du GGSR ont envahi les grands axes très passants de la capitale, leurs voitures sont postées dans les carrefours, guettant les contrevenants. Les agents n’hésitent pas à arrêter les tuk-tuk et à faire descendre les passages, cela s’est passé sous nos yeux au carrefour de l’hôpital national où les engins arrêtés sont mis sur les grands camions du GGSR et conduits à la fourrière, avec le risque d’être endommagés. Signalons qu’un tricycle est vendu jusqu’à un millions d’Ouguiyas. »

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