Les éléments de la brigade de la gendarmerie nationale de Béni Haoua ont procédé le mercredi 5 juillet à la mise sous scellé d’un local commercial (cafétéria) à Breira. Une décision qui semble être ordinaire, voire banale pour le commun des mortels mais qui a pourtant suscité moult interrogations au sein de la population. Ce sont surtout les habitués de ce commerce qui draine une clientèle importante, grâce à la qualité des services offerts par un personnel courtois et affables, qui sont le plus surpris. En effet, beaucoup d’entre eux se demandent pourquoi cette décision de fermeture a touché uniquement et exclusivement cette cafétéria alors que l’infraction pour laquelle a été prise la décision de la fermeture, à savoir la non détention d’un registre de commerce, concerne tous les commerces de la commune de Breira qui exercent la même activité (cafétéria).
Selon une mise au point publiée par un des frères du gérant de la cafétéria A. B. sur les réseaux sociaux, « l’affaire remonte au mois d’octobre dernier quand des éléments de la brigade de la gendarmerie de Béni Haoua ont enregistré une infraction à la loi à l’encontre du gérant de la cafétéria en question pour exercice d’une activité commerciale sans autorisation. Suite à cela une décision émanant de la wilaya de Chlef a été prise pour la fermeture immédiate du local. »
« Jusqu’ici tout est normal », a-t-il précisé avant de se demander pourquoi la décision a concerné uniquement le local de son frère.
L’auteur de la publication dénonce cette règle « de deux poids, deux mesures » et appelle les autorités concernées à intervenir pour faire appliquer la loi sans exception.
Beaucoup de citoyens de Breira sont du même avis, ils disent qu’ils ne peuvent se permettre d’être contre le respect des lois de la République mais ils sont contre la façon dont sont appliquées ces lois. Ce qui fait mal au cœur, disent-ils, c’est que la décision de la fermeture intervient le jour de l’indépendance de notre pays.
H. B.