La résistance palestinienne a remis ce mercredi soir à 22 heures (heure algérienne), via des médiateurs égyptiens, et sans cérémonie ni présence des médias, quatre dépouilles d’ex-détenus israéliens aux représentants de la Croix-Rouge à Gaza “simultanément” avec la libération des 620 prisonniers palestiniens selon un accord conclu avec l’occupant sioniste, sous supervision du Caire. Ce qui porte à près de 1700 Palestiniens ayant quitté l’enfer des geôles sionistes pour revenir auprès de leurs proches depuis le début des échanges de détenus entre les deux parties. Les tenants de l’occupation criminelle ont dit qu’il s’agissait d’un “échange simultané”, mais ils ne respectent pas leur engagement puisqu’ils ont décidé d’accueillir les corps des leurs au point de passage de Karam Abou Salem (appelé en hébreu Kerem Shalom) entre la bande de Gaza et la Palestine occupée (Israël), d’où ils ont été envoyés à Tel-Aviv pour subir des analyses ADN et s’assurer qu’il s’agissait des vrais corps attendus, avant de libérer les prisonniers palestiniens. Une procédure qui entre dans la cadre des tromperies et manœuvres dilatoires de cette entité sans pareille dans la malveillance. A preuve, plus de deux heures après l’heure prévue de l’échange, soit 22 heures (heure algérienne), les détenus palestiniens n’étaient pas encore remis en liberté.
Comme les préventes échanges, les renseignements israéliens ont forcé les familles palestiniennes à s’engager à ne pas accueillir de prisonniers libérés à Jérusalem alors que des centaines de Palestiniens de Cisjordanie occupée se sont rassemblés pour recevoir les prisonniers libérés à Ramallah et à Bitounya, malgré l’heure tardive, au grand dam des sionistes. Les prisonniers palestiniens auraient dû être libérés samedi dernier, mais l’entité sioniste menée par le criminel Netanyahou avait annulé le processus, sous le fallacieux prétexte que la résistance organisait des «cérémonies humiliantes» autour de libérations d’otages à Gaza. Les détenus palestiniens ont vu leur martyre se prolonger de quelques jours dans les geôles sionistes avant d’être remis en liberté et regagner leurs familles, après une action des médiateurs égyptiens et qataris ayant permis d’obtenir un accord sur cette question.

Les tenants de l’occupation enhardis par l’arrivée au pouvoir de Trump leurs allié inconditionnel et frustrés grandement de n’avoir pas réussi durant 15 mois d’une guerre génocidaire à Gaza faisant des dizaines de milliers de tués parmi les populations civiles et détruisant 90% de Gaza, à “éliminer le Hamas”, selon le vœu non réalisé du criminel de guerre Netanyahou, ont inventé mille et un subterfuges malsains pour reprendre la guerre et contraindre les Palestiniens de l’enclave à se réfugier dans les pays voisins. En vain. Avec ces subterfuges, ils ont réussi à obtenir des faveurs de la résistance sans appliquer intégralement les termes de l’accord de trêve signé le 19 janvier dernier. Ces tergiversations font partie de la nature odieuse des tenants du sionisme criminel qui n’a jamais respecté ses engagements signés avec la partie palestinienne ou une autre partie arabe hostile ( Liban, Syrie, Egypte ou Jordanie).
Cela rappelé, quelques heures avant cet échange, le Bureau palestinien d’information des prisonniers faisait de “préparatifs à l’hôpital européen de Gaza à Khan Younis pour accueillir les prisonniers libérés du septième lot”, ajoutant avoir été informés de la libération de 445 prisonniers palestiniens entre 22h et 23h aujourd’hui, (heure d’el-Qods). Cette source a en outre indiqué : “Nous n’avons pas encore été informés de la libération des prisonniers de Cisjordanie et de ceux déportés hors de Palestine”. Ce Bureau n’a été informé de la libération des détenus palestiniens que trois heures avant l’échange. Selon lui, sur les 620 prisonniers libérés dans le cadre du septième lot de la première phase de l’accord, 151 prisonniers purgeant des peines à perpétuité et des peines élevées. Parmi les prisonniers libérés figurent 445 prisonniers de Gaza détenus après le 7 octobre, en plus de 24 femmes et enfants détenus.
Saisissant l’opportunité de cet échange qu’il rejette dans le fond et la forme, le raciste et terroriste nommé Smotrich, a estimé que “l’accord d’échange est mauvais et les prisonniers palestiniens libérés reviendront tuer des Juifs. La seule façon de corriger la situation est de reprendre les combats et de détruire le Hamas.” Ce criminel n’ignore pas que les Palestiniens avant la venue des symboles du mal absolu lui ressemblant, les sionistes, en Palestine vivaient en harmonie avec les Juifs et les Chrétiens et tous formaient le peuple palestinien. Les propos guerriers de cet individu sont en contradiction avec la déclaration de Trump à quelques heures de l’échange pour qui “le cessez-le-feu dans la bande de Gaza est une décision qui doit être prise par Israël”. La seule façon de refaire cette harmonie est de faire disparaitre à jamais l’occupation sioniste de cette terre sacrée appelée la Palestine en renvoyant ces sionistes usurpateurs chez eux, là où ils sont venus, soit en Europe et ailleurs de par le monde.
Abbas M.