L’ancien ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a révélé avoir ordonné à l’armée d’appliquer la “Directive Hannibal” et tué des civils et soldats israéliens lors de l’opération “déluge d’el-Aqsa” lancée le 7 octobre 2023, par la résistance palestinienne.
Selon des médias occidentaux non alignés sur le système mainstream protégeant Israël, l’ex-ministre sioniste de la défense Gallant a admis à la chaîne israélienne Canal 12 avoir ordonné la mise en œuvre du protocole controversé qui consiste à tuer les captifs en même temps que leurs ravisseurs. Sur la base de cet aveu, les supposés 1200 colons et militaires sionistes dont la mort, le 7 octobre, a été attribuée à la résistance palestinienne par Israël et ses soutiens, ont été en fait tués par l’armée de Netanyahou. A une question selon laquelle il a donné l’ordre de mettre en œuvre la directive Hannibal, Gallant a répondu : “Tactiquement, par endroits, l’ordre a été donné, et à d’autres, il ne l’a pas été, et c’est problématique”.
Le « protocole Hannibal » mis en place par les tenants de l’occupation sioniste consiste à suivre ce principe : “Mieux vaut un soldat mort plutôt qu’un soldat captif qui peut être torturé et peut obliger l’Etat à libérer des milliers de prisonniers pour obtenir sa libération”. On se rappelle que cela s’était produit en 1985 avec la libération de 1 150 prisonniers palestiniens contre trois soldats israéliens, ou en 2011 quand Israël a libéré 1 072 prisonniers palestiniens en échange du caporal Gilad Shalit.

Le 7 octobre 2023, l’armée sioniste a tué “un grand nombre de ses propres civils et soldats au cours de l’attaque” de la résistance, envoyant des hélicoptères, des drones et des chars pour répondre à l’attaque, tuant non seulement des combattants du Hamas, mais aussi des civils et des soldats israéliens que les combattants palestiniens ont tenté de ramener en captivité à Gaza, selon ces médias indépendants. Ces sources ont aussi révélé que “des hélicoptères israéliens ont également tué des civils israéliens lors du festival Nova, qui se déroulait près de la base militaire de Re’im.”
L’ex-chef de guerre Gallant a également fustigé l’ancien ministre Sécurité de la police, le terroriste et raciste Itamar Ben Gvir, “pour sa prise d’assaut provocatrice de la mosquée Al-Aqsa à El Qods occupée, déclarant que cela “a créé une situation explosive”. Enfonçant davantage son acolyte Netanyahou, l’ancien ministre de la Défense a fait savoir que “l’accord de cessez-le-feu actuel avec le Hamas à Gaza est presque identique à une proposition antérieure que le Hamas était prêt à accepter en mai de l’année dernière”. Il a accusé Netanyahu d’avoir “retardé l’accord de cessez-le-feu”, ajoutant que “s’il l’avait accepté à l’époque, Israël aurait pu ramener plus de prisonniers vivants tout en libérant moins de prisonniers politiques palestiniens”. Beaucoup de détenus sionistes parmi les 251 soldats et civils israéliens capturés avec succès par la résistance palestinienne le 7 octobre, ont ensuite été tués par des frappes aériennes israéliennes et des tirs amis de la part de soldats, en application du fameux protocole Hannibal, une procédure sioniste jamais pensée dans l’histoire de l’humanité.
En tout état de cause, la colonisation sioniste de la Palestine et les nombreux crimes de guerre et contre l’humanité recensés depuis l’apparition de cette ignominie humaine en 1948, n’a pas révélé ses secrets mettant en cause ceux qui l’ont initiée.
Abbas M.