L'Algérie de plus près

Les élucubrations de Blondin

Par Hamid Dahmani

Le trublion Blondin et ses acolytes sont de retour aux commandes du pays. Cette compagnie politique jubile et rêve de rendre la dignité des  États-Unis perdue ces dernières décennies selon le revenant à la grosse mèche blonde, « choucha » en dialecte algérien. Le président, dans un délire inquiétant, compte redorer le blason de son pays par la menace et en tapant très fort contre les Etats visés dans ses déclarations un peu farfelues. Pour cela, le nouveau locataire de la Maison Blanche qui incarne la puissance annonce les couleurs pour un nouvel ordre mondial en perte de vitesse. Le regard toisant, il met en garde ceux qui ont sous-estimés avec ironie la puissance des USA. Le yankee, malgré le fait qu’il soit un peu encombrant et un peu cow boy dans ses discours, a déterré la hache de guerre contre les visages pâles qui l’ont diminué et qui ne veulent pas se plier à ses désirs et ses ambitions. Le chef déclare les hostilités verbalement, dicte sa loi et veut que ceux qui ont abusé hier des largesses des USA payent une rançon dite de protection maintenant. Le gendarme du monde affiche un mépris avec le « wanted » dans le cœur. Il  fait frémir toutes les têtes recherchées par son administration. « Je vais, je tire et je reviens ! » semble affirmer le cowboy de l’Ouest. Les brigands n’ont qu’à bien se tenir. Car avec Blondin, on ne badine pas. Blondin est  monté déjà sur ses grands chevaux pour faire un peu de cinéma avec la musique qui va avec les films western spaghetti. Comme à son accoutumée, il a signé plein de menus comme dans une taverne devant plein de curieux  pour le changement. On prépare déjà l’échafaud et les renégats seront pendus haut court comme par le passé. Les Chinetoques, les Mexicanos, les Américanos et même les Canadiens doivent goûter à l’avidité du maitre de la planète. Quant aux migrants, ils doivent donner du vent à leurs pieds, plier bagages et rentrer chez eux illico presso.

Au pays du Far West, le temps s’est arrêté et la pétoche gagne du terrain, depuis que Blondin est de retour à la casa. Tout le monde se regarde dans le blanc des yeux en attendant  que les premières têtes de victimes tombent. Comme un shérif avec  son étoile ternie sur son gilet, il fait la loi et rappelle à l’ordre tous les récalcitrants à s’y conformer, sinon il prendra des mesures coercitives. Le comble dans tout cela, c’est que celui qui a contribué grandement avec l’Etat sioniste à combattre le peuple palestinien dans sa lutte contre l’occupation, promet de faire exiler le peuple palestinien et de reconstruire la bande de Gaza pour en faire un lieu de villégiature et la rendre comme une perle du Moyen Orient.

H. D.

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