Le chef du bureau des médias du gouvernement à Gaza, Salama Maarouf, a annoncé lors d’un point de presse que le territoire palestinien a été rendu “inhabitable” et est devenu une “zone sinistrée”, après 15 mois d’une guerre génocidaire menée par l’armée israélienne décidée par le gouvernement d’occupation du premier ministre Benyamin Netanyahou.
Les images que transmettent régulièrement les TV du monde montrent un territoire dévasté comme frappé par un puissant séisme, suite aux milliers de tonnes de bombes déversées, nuit et jour, par l’aviation militaire israélienne. Des bombes de forte puissance fournies par les États-Unis et les puissances occidentales complices. La guerre génocidaire sans précédent que les extrémistes criminels à Tel-Aviv veulent reprendre à Gaza malgré un cessez-le-feu précaire entré en vigueur le 19 janvier dernier, a fait selon un bilan provisoire, quelque 61.709 morts, dont 47.487 ont été accueillis dans les hôpitaux, et 14.222 autres sont restés sous les décombres, a fait savoir M. Maarouf.
Poursuivant son décompte macabre, il a ajouté que « 17.881 enfants, dont 214 nourrissons ont été tués, en plus de la démolition de 450.000 unités d’habitation ». En outre, il a été dénombré 1 155 soignants, 205 journalistes et 194 éléments de la Défense civile, tués dans les raids aériens, les pilonnages via les blindés et les tirs de militaires qui ont envahi l’enclave, a-t-il poursuivi.
À ce bilan provisoire, puisque des milliers de civils sont encore enfouis sous les décombres depuis des mois, il y a lieu d’ajouter que “plus de 6000 Palestiniens ont été arrêtés et incarcérés, dont des dizaines sont morts sous la torture dans les sinistrés geôles et les centres de détention de l’occupation sioniste, selon le conférencier. « Le déplacement forcé, dû au génocide, a touché plus de 2 millions de Palestiniens, dont certains ont changé de demeure plus de 25 fois, dans des conditions privées du moindre service », a-t-il relevé. Il a également fait savoir que 47 487 corps sont arrivés dans les hôpitaux, tandis que 14 222 personnes disparues sont toujours coincées sous les décombres”.
Au cours de ces 15 mois d’une guerre atroce, les tenants de l’occupation sioniste ont éliminé, selon le responsable, 8% de la population palestinienne de Gaza et causé des destructions matérielles évaluées à environ 50 milliards de dollars. Aujourd’hui, on compte des dizaines de milliers de personnes vivotant dans des conditions humanitaires tragiques, alors que des dizaines de milliers d’entre eux sont contraints de rester à l’air libre, sans abri ni produits de première nécessité.
Il faut savoir que la bande palestinienne de Gaza s’étend sur 41 km de long et six à douze kilomètres de large, soit une superficie de 360 km2, où s’entassent plus de deux millions de personnes, soit environ 6 000 habitants/km². Face à ce drame humain, le président américain dont le pays est le principal commanditaire entend “nettoyer” le territoire d’une partie de ses habitants pour les “reloger” dans les pays voisins pour permettre à ses parrains sionistes qui l’ont placé à la Maison blanche de construire des colonies au profit de “juifs errants” à travers le monde. Ce même président entend montrer au monde qu’il s’enorgueillit d’accueillir à Washington, le premier dirigeant étranger, après sa réélection, à savoir celui-là même qui a causé le désastre humain et écologique à Gaza, le criminel Netanyahou, demandé par la justice internationale mais protégé par les USA.
Abbas M.