La résistance palestinienne à Gaza a remis en liberté samedi, trois détenus sionistes dans le cadre de la 4e étape de l’application de l’accord de trêve signé entre elle et Israël le 19 janvier dernier. Lors de la cérémonie de remise des détenus (un israélo-français, un israélo-américain et un israélien) aux représentants de la Croix-Rouge, le Hamas a aligné devant l’estrade où sont présentés les “otages” libérables deux imposantes rangées de combattants d’élite de la résistance tenant des armes de guerre israéliennes confisquées à l’armée sioniste le 7 octobre 2023, lors de l’opération dite “déluge d’El Aqsa”. Dernière la table dressée sur l’estrade, on peut lire en arabe et en anglais : “Nazi Sionizm will not win” (le nazisme sionisme ne vaincra pas), en signe de démenti aux dirigeants israéliens dont le premier ministre Netanyahou qui avait promis de “détruire le Hamas”. Les dirigeants de la résistance ont voulu signifier aux tenants de la guerre à outrance contre les populations civiles palestiniennes que malgré les près de 60 000 civils tués en 15 mois de raids sauvages, la destruction de 85% des infrastructures de l’enclave et la campagne de famine menée contre ces populations, l’armée sioniste n’est pas parvenue à atteindre ses objectifs déclarés, à savoir “détruire” le Hamas, en tant que fer de lance de cette résistance.
Commentant les images de cette cérémonie transmise par les TV du monde, les médias israéliens, décontenancés, indiquaient que “le Hamas continue de défier Israël”, en annonçant à l’intention des dirigeants israéliens que “le Commandant de “Katibat Erimel” (Bataillon des plages), Haitham Al-Hawajri, dont l’armée israélienne a annoncé la “liquidation” en décembre 2023, était celui-là même qui a remis l’otage israélo-américain Keith Segal à la Croix-Rouge”. Suprême démenti au criminel de guerre demandé par la justice internationale, Netanyahou, qui continue de menacer de reprendre la guerre en créant à chaque étape d’échange de détenus, des prétextes fumeux pour saper l’accord de trêve et prolonger son règne, sans parvenir à convaincre y compris ses supporters.
Il reste encore 79 “otages” sionistes dans les souterrains de Gaza entre les mains de la résistance dont des officiers supérieurs de l’armée. En menaçant de reprendre la guerre, Netanyahou et ses acolytes des partis extrémistes formant son gouvernement risquent de les mettre à mort, en voulant en vain, “détruire le Hamas”.
Depuis la nuit des temps, la résistance des peuples à l’occupation étrangère a toujours vaincu l’oppression.
A. M.