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La Syrie replonge dans la “guerre civile” et la déstabilisation 

La “guerre civile” reprend en Syrie avec le retour programmé (par qui?) des groupes islamistes armés liés aux sinistres organisations terroristes Al-Qaïda et Daesh. En réalité, ce qui se passe en Syrie est une tentative nouvelle de déstabilisation du régime syrien orchestrée par le couple infernal américano-sioniste par groupes islamistes interposés.

Tout a commencé mercredi dernier, lorsque deux factions armées ont attaqué Alep et ses environs, identifiées comme étant « Hay’at Tahrir al-Sham » (Ex-groupe Al-Nosra), et celles soutenues par la Turquie ainsi que d’autres groupes actifs dans le nord de la Syrie, notamment le groupe constitué de Kurdes syriens soutenu par les États-Unis et Israël mais aussi certaines puissances européennes. Le retour sur scène de ces aventuriers intervient avec l’affaiblissement des forces du Hezbollah après une année d’affrontements sanglants avec l’armée sioniste au sud Liban et l’indisponibilité de l’armée russe occupée depuis près de trois à faire face au conflit ukrainien. Le Hezbollah soutenu par l’Iran et la Russie étaient les principaux soutiens du régime syrien face au conglomérat de groupes islamistes armés et soutenus par l’Occident et certains régimes arabes qui lui sont liés, depuis 2011. Ces groupes ont été mis sous l’éteignoir voilà près d’une dizaine d’années avant de ressusciter comme par miracle alors que le Syrie revient dans le giron arabe après son exclusion depuis 2011. L’opération qui a débuté aux alentours de la ville d’Alep, lancé par ces groupes lourdement armés (par qui?) a déclenché de violents combats et d’intenses bombardements aériens qui ont fait près de 300 morts. L’offensive “djihadiste” a permis aux groupes armés, selon les dernières nouvelles, d’entrer dans la ville d’Alep, samedi soir. Dimanche matin, et grâce au soutien de l’armée russe sollicitée après une visite éclair du président syrien Bachar el-Assad à Moscou, les forces syriennes loyales ont commencé à reprendre la ville et à mettre en déroute les “rebelles”, selon les médias officiels syriens.

Si les motivations de l’entité sioniste et des États-Unis qui utilisent des groupes armés “rebelles”, sont connues, à savoir domestiquer le régime syrien un des principaux remparts aux objectifs de domination américano-sioniste dans la région, qu’est-ce qui encourage la Turquie à continuer s’occuper une partie du territoire syrien et de financer des groupes islamistes opposés au régime syrien ? Ankara qui fait face aux indépendantistes kurdes turcs depuis des années, devrait s’allier avec le régime syrien qui possède aussi ses opposants kurdes. Dans ce cafouillis, il est difficile de deviner les véritables intentions du chef d’Ankara qui joue double jeu sur plusieurs dossiers régionaux.

En tout état de cause, le président syrien qui s’est exprimé dimanche après un long silence, s’est dit déterminé à “en finir avec les groupes terroristes”, du fait selon ses propos, que “le terrorisme ne comprend que le langage de la force”. 

A. M.

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