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« Au rythme du silence » de Sadrina Aissani : la poésie comme refuge

Sadrina Aissani est une poétesse algérienne qui a déjà publié deux recueils. Depuis son jeune âge, elle est passionnée par l’écriture et croit durement que la lecture est une façon de se libérer de ce que l’on ressent. De ce qui nous oppresse. Pour elle, écrire est une thérapie avant d’être un métier.

Son premier recueil s’intitule « Plume vacillante », publié chez La Pensée Éditions. Dans ce livre, elle aborde plusieurs thèmes comme la tristesse, la joie et la nature. « J’ai choisi un langage simple et léger pour que tout le monde puisse lire mon livre, aussi bien les adultes que les enfants », nous dit-elle.

Son deuxième recueil, « Au rythme du silence », est publié aux Éditions El Amir. Dans ce livre, elle parle d’un sujet rarement évoqué en poésie : le handicap. « J’ai voulu écrire sur ce thème parce qu’il est souvent oublié et on ne lui donne pas assez d’importance », explique-t-elle. Dans ce recueil de poésie, avec des mots choisis, Sadrina donne une place, un statut, une présence à « ceux qu’on ne voit pas ou qu’on ne veut pas voir », selon ses propos.

En plus de la poésie, Sadrina Aissani a d’autres projets d’écriture. Elle souhaite rédiger un conte pour enfants et pense aussi à publier un recueil de haïkus, un type de poésie japonaise, aux phrases très courtes et très simples. Son objectif est de faire découvrir ce style au public algérien.

À travers ses livres et ses projets, Sadrina Aissani montre qu’elle écrit d’abord pour transmettre des émotions, pour donner de la voix aux silences et pour rappeler que la poésie n’est pas seulement un art, mais aussi une manière de soigner l’âme.

Aya Saïb

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