Instituée en 1992 par les Nations Unies, la journée internationale des personnes handicapées a été célébrée aujourd’hui à Tlemcen à travers un riche programme d’activités socioculturelles. Cette année, c’est le centre des déficients mentaux de Sebdou qui a abrité les festivités, sous le thème « intégration et accès à la vie économique, sociale et politique » de cette frange de population.
D’emblée, il faut noter qu’au vu du nombre important de personnes handicapées recensées à travers la wilaya de Tlemcen, les associations trouvent encore du mal à les prendre en charge car leur action exige davantage de moyens matériels, financiers et humains surtout.
La célébration de cette journée permet en fait de rappeler les droits fondamentaux des personnes en situation de handicap. De nombreux présidents d’associations ont estimé que consacrer un jour à ces personnes n’est pas suffisant, il en faut davantage car beaucoup reste à faire pour leur prise en charge effective mais aussi et surtout de modifier le regard que la société porte sur les personnes handicapées.
M. Youcef Bechlaoui, le wali de Tlemcen, qui a présidé les cérémonies officielles, a mis l’accent sur la nécessité de faire régner un climat de confiance au sein de cette communauté et de répondre aux besoins des handicapés afin d’améliorer leur qualité de vie. Le wali a plaidé à l’occasion pour un accompagnement au quotidien pour une meilleure vie sociale et professionnelle.

Plusieurs expositions ont été organisées à travers la wilaya par les associations de Tlemcen qui mettent en avant l’urgence de prendre des mesures efficaces à l’effet de favoriser l’accès des personnes handicapées au monde du travail, à la formation et à l’enseignement.
Et pour que cette communauté puisse jouir pleinement de ses droits humains, les mêmes associations œuvrent de manière quasi-quotidienne à asseoir les conditions pour la protection des droits des handicapés contre toute atteinte, à travers une assistance digne de ce nom.
Au niveau de la wilaya, a-t-on indiqué, plusieurs personnes sont atteintes d’un ou de plusieurs types d’infirmité.
Grâce aux dons et aides qu’elles reçoivent, les associations tentent d’assurer à chaque enfant handicapé l’accès à la formation gratuite dans un environnement convenable. Cependant et comme les besoins des handicapés varient beaucoup selon les cas, les associations, interpellent les autorités et les âmes charitables à les assister et soutenir afin qu’elles participent de manière active et permanente à l’amélioration de la qualité de la vie de ces personnes.
Mohamed Medjahdi