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Le plan Trump pour Gaza et la rue arabe : la politique américaine au service de l’occupation sioniste 

Le plan du président américain Donald Trump pour Gaza que nombre de dirigeants arabes et musulmans saluent, est rejeté dans le fond et la forme, soit globalement et dans le détail, par la rue arabe et musulmane parce qu’assimilé à un renforcement du fait accompli, à savoir la consécration de l’occupation de la Palestine. “Trump est un parrain de la paix et préside le « Conseil de paix », ce qui lui confère un caractère personnel et politique, avec des dimensions électorales ou de propagande, plutôt qu’un projet international neutre ou une initiative globale de l’ONU” juge un observateur arabe. C’est un plan qu’utilise le président US pour briguer le Nobel de la paix, distinction qu’il ne mérite nullement si tant est qu’elle lui soit attribuée. Ce plan est “une vision sécuritaire biaisée, reflétant clairement une vision américano-israélienne axée sur le désarmement des factions palestiniennes et le démantèlement de leurs infrastructures militaires, ce qui signifie « la reddition, et non la réconciliation », sans s’attaquer aux racines du conflit ni reconnaître les droits politiques et nationaux des populations de Gaza et de Palestine. Elle se concentre uniquement sur les aspects économiques et de construction, etc., estime un autre “lecteur” du plan. “Il a complètement ignoré et omis toute référence à la responsabilisation d’Israël pour ses bombardements de civils à Gaza, ou pour les destructions massives dans la bande de Gaza. Cela fait de la paix proposée une paix du vainqueur, et non une paix de partenariat et de réconciliation”, estime-t-il.

Pour beaucoup, c’est un plan qui se présente comme la supervision internationale aux allures d’occupation. “Sous couvert d’une « force internationale de stabilisation », le plan vise à imposer un nouveau type d’occupation déguisée, menée par une coalition américano-israélienne, avec une tutelle sur Gaza qui vide de sa substance toute souveraineté palestinienne et fragilise l’Autorité palestinienne, même si elle est évoquée ultérieurement” estime-t-on. Il s’agit, ajoute-t-on, de reporter la création d’un État palestinien à des « circonstances futures » qui revient à “recycler le statu quo et à refléter une mentalité de gestion de crise plutôt qu’une volonté d’y mettre fin”. Selon un analyste, Il est impossible de parler d’une paix véritable sans une reconnaissance explicite du droit des Palestiniens à l’autodétermination. Les observateurs estiment aussi qu’”en l’absence d’une position arabe unifiée, le plan évoque sans précision les « partenaires arabes » et les « pays d’accueil », ce qui suscite des soupçons quant à l’existence d’accords secrets ou d’une normalisation non déclarée, ouvrant la voie à une liquidation de la question, loin de la volonté populaire”. Il y est encore vu que ce plan “fait référence aux « partenaires arabes et autres pays » sans précision, ce qui suscite des soupçons quant à l’existence d’accords secrets ou d’une normalisation non déclarée, ouvrant la voie à une liquidation de la question, loin de la volonté populaire.” Ce qui ne manque pas de lucidité.

En conclusion, le plan pour Gaza est une extension de l’« Accord du siècle » : il ne s’attaque pas aux racines du conflit, mais impose une « paix des vainqueurs » fondée sur une vision sécuritaire américano-israélienne, tout en négligeant de tenir l’occupation responsable et complice de mystérieux partenaires arabes. Une occupation déguisée, pas une paix juste. Il est par conséquent, très dangereux pour la résistance palestinienne de faire une nouvelle fois confiance aux bourreaux americano-sionistes soutenus par des régimes arabes félins et occidentaux intéressés, qui vise à liquider une bonne fois pour toute, la question palestinienne.

R.I.

One thought on “Le plan Trump pour Gaza et la rue arabe : la politique américaine au service de l’occupation sioniste ”
  1. Ah, le Conseil de paix de Trump ! Un真·parrain de la paix qui se bat pour le Nobel avec cette initiative. Cest drôle comment tout semble être vision sécuritaire biaisée et paix du vainqueur, surtout quand on veut imposer une force internationale de stabilisation qui ressemble juste à une occupation déguisée. On parle de recycler le statu quo et de gestion de crise, comme si la paix ne pouvait pas être plus amusante ! Et les partenaires arabes sans précision, oh là là, cest le classique du mystère avec des soupçons de normalisation non déclarée. Bon, au moins, cest un plan qui promet de laction et des débats passionnés, ça ne peut que faire du bien à la vraie paix !injection molding items

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