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L’ONG Oxfam Italie à propos de Gaza : «il n’y a que faim et destruction, mais notre action ne s’arrête pas»

« À Gaza, il n’y a que faim et destruction, souligné dans un communiqué diffusé jeudi dernier Oxfam qui dresse un état des lieux du génocide en cours mené par l’occupant sioniste contre les deux millions de Palestiens de cette prison à ciel ouvert. » “Des gens affamés, l’aide humanitaire bloquée, des bâtiments rasés : voilà comment Israël efface la bande de Gaza sous les yeux du monde”, a ajouté cette ONG. Évoquant le dernier rapport du Système intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), publié fin août, elle faut savoir que cet organisme “a confirmé la famine – le niveau le plus grave d’insécurité alimentaire et de malnutrition – dans la province de Gaza, et prédit que le seuil de famine sera également dépassé dans les provinces de Deir al-Balah et de Khan Younis dans les semaines à venir “. Pour Oxfam, la famine actuelle à Gaza “est entièrement provoquée par l’homme.”

La faim comme arme de guerre

La guerre a détruit une grande partie des terres arables et des moyens de production alimentaire à Gaza, et les pénuries alimentaires signifient que les prix des denrées alimentaires disponibles sur le marché sont inabordables pour la plupart des gens, constate l’ONG. Parallèlement, l’occupant sioniste “bloque l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza depuis le début de la guerre : depuis cinq mois, il impose un blocus total à l’entrée de l’aide dans la bande de Gaza, confiant les seules distributions alimentaires à la Global Humanitarian Foundation (GHF), une entité directement contrôlée par l’armée israélienne”, rappelle-t-elle. Or, ajouté cette ONG, les distributions alimentaires de la GHF sont un massacre de civils déguisé en aide. Citant les données du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, elle indique qu’ au moins 2 000 personnes tentant d’y accéder ont été tuées en trois mois. “Pendant ce temps, fait savoir l’ONG nos camions chargés d’aide alimentaire attendent déjà aux frontières, en attendant de pouvoir entrer”.

La violence augmente de jour en jour

Les bombardements des forces israéliennes dans toute la bande de Gaza sont de plus en plus intenses et des rapports continuent d’arriver sur des démolitions d’immeubles résidentiels et des attaques contre des écoles, des tentes et des immeubles résidentiels, déplore-t-elle. “Le 25 août , les forces israéliennes ont mené deux attaques consécutives contre le complexe médical Nasser, au centre de Khan Younis. La seconde attaque, filmée en direct à la télévision, s’est produite alors que des survivants tentaient de secourir les blessés et de récupérer les victimes de la première attaque”, ajoute-t-elle. Selon le ministère de la Santé, 22 Palestiniens ont été tués et 30 blessés, parmi eux se trouvaient des journalistes, du personnel médical et des patients dans un état critique . Oxfam rappelle que l’occupant israélien a annoncé son intention de lancer une offensive pour prendre le contrôle de la ville de Gaza d’ici le 7 octobre prochain. “Si cela se produit, en plus de provoquer de nouvelles victimes et des déplacements massifs de population, la bande de Gaza pourrait perdre la moitié de ses capacités hospitalières, déjà gravement compromises,” avertit-elle.

De plus en plus de personnes sont déplacées

Parallèlement aux attaques israéliennes, les ordres d’évacuation se poursuivent, indique communiqué, qui cite le Groupe de gestion des sites, pour qui “près de 120 000 personnes déplacées ont été enregistrées en seulement deux mois”. Et d’ajouter :”Pour la population palestinienne de Gaza, ces ordres ne signifient pas simplement l’abandon total : les zones concernées abritent plusieurs infrastructures civiles importantes, telles que des réservoirs, des puits, des stations de pompage des eaux usées et des centres de santé”.

Il n’y a plus d’eau à Gaza

L’accès à l’eau dans la bande de Gaza est gravement compromis : il n’existe aucune source d’eau naturelle à Gaza ; l’eau potable et l’eau de baignade doivent être importées ou produites par dessalement de l’eau de mer, alerte l’ONG. “Depuis le début de la guerre, Israël a détruit de nombreuses installations de production d’eau , tandis que d’autres sont situées dans des zones soumises à des ordres d’évacuation et sont donc désormais inaccessibles. Le blocus persistant de l’aide, notamment de l’eau potable et des produits de traitement de l’eau, aggrave encore la situation”, déplore cette source. Face à tous ces drames, Oxfam rappelle que sans un cessez-le-feu permettant à l’aide humanitaire d’atteindre l’ensemble de la population de Gaza, le nombre de décès évitables continuera de croître de manière exponentielle. Or, l’occupant sioniste n’a aucune intention de cessez le génocide à Gaza étant chargé par le président US de vider cette enclave décès habitants légitimes pour en faire une deuxième Côte-d’Azur au profit de milliardaires étrangers en mal d’exotisme.

Abbas M.

One thought on “L’ONG Oxfam Italie à propos de Gaza : «il n’y a que faim et destruction, mais notre action ne s’arrête pas»”
  1. Ah, la situation à Gaza ! LIPC vient de confirmer ce que tout le monde saurait depuis un moment : la famine est de retour, avec une pointe doriginalité locale. Oxfam nous rappelle que cest entièrement provoqué par lhomme, un euphémisme qui sonne presque gentil. Larme de guerre la plus efficace ? Les prix des denrées alimentaires, inaccessible aux pauvres Gazaouis, tandis que les distributions de lentité GHF, déguisées en aide, se transforment en massacre, avec au moins 2000 morts en trois mois. Quelle efficacité ! En prime, les bombardements israéliens intensifient la violence et les ordres dévacuation nous rappellent que leau est de plus en plus rare. Un vrai spectacle humain, où la famine et les destructions font des heures dentraînement aux artistes de la catastrophe.ai ease watermark remover

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