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Relizane : Intelligence artificielle, impact sur l’action culturelle et comment repenser la relation humaine avec les machines

Dans le cadre d’une initiative intellectuelle et scientifique unique, la maison de la culture M’hamed Issiakhem de Relizane a abrité un symposium intitulé « L’impact de l’intelligence artificielle sur l’action culturelle dans les centres culturels ». Le symposium a réuni des professeurs et chercheurs dans les domaines de la culture, des médias et de l’organisation numérique, des hommes de la culture ainsi que le public intéressé par l’événement.

 Le colloque a été ouvert par le directeur de la Culture de la wilaya, M. Bentouati Tayeb, qui a mis l’accent sur l’importance d’intégrer la technologie moderne dans l’action et l’activité culturelles, soulignant que l’intelligence artificielle est devenue un outil irremplaçable, à condition qu’elle soit exploitée pour soutenir la créativité, et non pour la contourner.

Lui succédant à la tribune, le président du symposium scientifique, le professeur Ghezali Abdeli, a prononcé un discours d’ouverture intitulé : « Intelligence artificielle et action culturelle : défis de la scène actuelle et enjeux du futur », dans lequel il a estimé que les institutions culturelles seront appelées à se restructurer et à adapter leurs missions pour jouer un rôle efficace à la lumière des transformations numériques actuelles. « Nous voyons des robots poètes et des logiciels écrire des histoires, ce qui nous oblige à repenser notre relation avec les machines en tant qu’agents culturels potentiels », a-t-il ajouté.

Les travaux du colloque ont été centrés sur quatre thèmes principaux : « l’impact de l’intelligence artificielle sur la créativité littéraire et artistique », présenté par le professeur Ahmed Abdessadouk. Le Dr. Basila Naguib a abordé la question des médias culturels numériques, alors que les professeurs Khedim Mohamed et Saleh Bakheda se sont penchés sur le cadre juridique et la structure organisationnelle.

A l’issue de cette rencontre, la professeure Bouhlala Madiha a présenté une série de recommandations, mettant l’accent sur la nécessité d’adapter les cadres juridiques, de développer l’infrastructure technologique des institutions culturelles et de valoriser les médias culturels numériques, en plus d’encourager les partenariats avec les universités et d’engager les jeunes dans le domaine culturel numérique.

Selon les participants, cette conférence s’inscrit dans la prise de conscience collective sur l’importance de la technologie dans le développement du travail culturel et de la nécessité de transformer les défis numériques en véritables opportunités d’innovation et d’ouverture.

N. Ouadah

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