Le criminel de guerre israélien Benjamin Netanyahou prépare un plan diabolique visant à la mise en place au sud de Gaza d’un camp de concentration pour y parquer les Palestiniens de Gaza avant leur expulsion de l’enclave. Ce plan qui s’apparente à un crime de guerre et contre l’humanité a été révélé par le média Israël Haaretz.
Le projet sioniste a été même présenté au président américain Donald Trump pour approbation qui était à l’origine du déplacement des Palestiniens de Gaza vers des pays étrangers pour vider l’enclave et la transformer en site touristique pour milliardaires un peu comme la côte d’Azur au sud de la France. On comprend dès lors pourquoi ce criminel et ses soutiens s’opposent à un accord de cessez-le-feu à Gaza que les médiateurs peinent à mettre en place depuis des semaines.
Selon le journal israélien, deux jours après que Netanyahou eut ordonné à l’armée de se mettre à planifier ce camp de concentration, le ministre de la Défense Israël Katz a annoncé des préparatifs pour ce qu’il a appelé pompeusement une « ville humanitaire ». Cet autre criminel sioniste a indiqué, l’armée israélienne « patrouillerait dans le camp et qu’une fois à l’intérieur, les habitants ne seraient pas autorisés à en sortir ».
Ce plan est vivement critiqué par les organisations internationales de défense des droits de l’homme qui l’ont assimilé à une entreprise de « nettoyage ethnique ». Dans un communiqué, l’Observatoire Euromed l’a qualifié d’« effort délibéré pour dépeupler Gaza et imposer une nouvelle réalité démographique qui avance un projet colonial visant à effacer la présence palestinienne ». Cette ONG a ajouté que le camp serait « sur les ruines d’une ville détruite, sans même les nécessités les plus élémentaires de la vie ». Pour elle, « la zone sera soumise à un contrôle de sécurité strict, avec de sévères restrictions de mouvement, dont une interdiction de sortie. Il s’agit en fait de la création d’un camp de concentration de masse fermé, où la population sera détenue de force en dehors de tout cadre juridique légitime ».
A. M.