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Agression américano-israélienne contre l’Iran : Téhéran envisage de bloquer le détroit d’Hormuz

Victime d’une tromperie de la part des États-Unis qui étaient encore en pourparlers sur le nucléaire, l’Iran, qui ne s’attendait pas être attaqué par Israël, envisage de se venger contre les auteurs de cette ruse maléfique (les USA) en fermant le détroit d’Hormuz privant les marchands de pétrole de faire transiter leurs commerces vers l’Occident. Il faut savoir que via ce détroit stratégique, transite près d’un cinquième de la consommation mondiale de pétrole, soit environ 18 à 19 millions de barils par jour de pétrole, de condensats et de carburant. Ce passage se trouve sous contrôle de Téhéran qui pourrait, en le bloquant, priver les bénéficiaires des flux de pétrole d’une manne importante.

Cette sanction qui sera en premier infligée aux États-Unis, à l’entité sioniste et aux producteurs de pétrole arabes partenaires privilégiés de ceux-ci, a été brandie par Téhéran en réponse aux attaques militaires israéliennes avalisées secrètement par le président américain à l’insu des officiels iraniens mis en confiance. C’est la chaîne d’État Press TV émettant en langue anglaise qui donné l’information en citant le parlementaire iranien Esmaeil Kowsari, pour qui Téhéran penche pour cette mesure punitive, qui pourrait avoir des conséquences majeures sur l’approvisionnement mondial en pétrole. « L’Iran envisage de bloquer le détroit d’Hormuz dans le golfe Persique, par lequel transitent plus de 17 millions de barils de pétrole chaque jour », a-t-il affirmé sans être démenti par les autorités au pouvoir en Iran.

Cette mesure verrait en outre les cours du pétrole, qui ont grimpé de quelque 12% au lendemain de l’agression américano-sioniste, connaître une flambée spectaculaire qui pourrait avoisiner les 120 dollars le baril, selon les estimations des experts. « Le cauchemar absolu serait une fermeture du détroit d’Ormuz », estime Arne Lohmann Rasmussen, du Global Risk Management, auprès de l’agence de presse française AFP. Dans ce cas, « la réaction du marché serait beaucoup plus sévère », analyse de son côté Jorge Leon, analyste chez Rystad Energy, qui évoque une hausse « de 20 dollars par baril ou plus ».

Quoi qu’il en soit, ceux qui ont planifié l’agression barbare contre l’Iran, le duo maléfique et ignorant Trump-Netanyahou, n’ont pas rendu service à la stabilité de l’économie mondiale. « Une perturbation importante de ces flux (de pétrole) suffirait à faire grimper les prix à 120 dollars le baril », préviennent d’autres analystes. « La capacité de réserve de l’Opep (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, ndlr) n’aiderait pas le marché dans ce cas, étant donné que la majeure partie de cette capacité se trouve dans le golfe Persique. » et qui doit transiter, pour être distribué partout sur la planète, par le fameux détroit sous contrôle iranien.

A. M.

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