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« Israël » coupe à nouveau l’aide humanitaire, l’énergie et l’eau : une catastrophe humanitaire globale à Gaza

Malgré la signature d’un accord de cessez-le-feu avec la résistance palestinienne sous supervision et contrôle des USA, de l’Égypte et de Qatar le 19 janvier dernier, Israël qui n’a jamais respecté d’accord, a décidé unilatéralement de le violer en bloquant l’entrée dans la bande de Gaza de l’aide humanitaire, de l’électricité, du gaz et de l’eau depuis plus d’une semaine. Cette entité qui profite de son impunité protégée par les USA, se comporte comme le maître du monde foulant au pied le droit international et tous les rapports entre les nations membres de l’ONU sans être jamais inquiétée.

Cette fois-ci, l’entité Sioniste qui représente le Mal absolu met en péril la survie de tout un peuple, le peuple palestinien de Gaza, tout en s’adonnant à un autre génocide motivé par la colonisation, en Cisjordanie occupée. Face à cette décision qualifiée de crime contre l’humanité, l’Union des municipalités de la bande de Gaza a souligné la nécessité urgente de fournir un approvisionnement suffisant et permanent en eau et en électricité, en particulier après la panne de l’usine centrale de dessalement de l’eau. Dans un communiqué, cette Union a indiqué que “la coupure de l’approvisionnement en électricité menace la vie des Palestiniens et aggrave la crise sanitaire et environnementale.” Cette source a ajouté que “Gaza est confrontée à une catastrophe humanitaire globale, en raison des coupures d’électricité et de la fermeture des points de passage, à la lumière de la catastrophe continue dont est victime la bande de Gaza à la suite de l’agression dévastatrice d’Israël il y a 16 mois”.

Le communiqué a souligné la “nécessité urgente” de fournir un approvisionnement adéquat et permanent en eau et en électricité, en particulier après la panne de l’usine centrale de dessalement de l’eau. Pour cette Union, “la récente décision du ministre de l’Énergie et des Infrastructures du gouvernement d’occupation de couper l’électricité à Gaza, ainsi que la poursuite des coupures d’électricité depuis le début de l’agression, a conduit à priver les habitants de la bande de leur principale source d’énergie, provoquant la paralysie des services de base, les usines de dessalement d’eau, les stations d’épuration et de nombreuses installations municipales ayant cessé de fonctionner, menaçant de graves propagations d’épidémies et de maladies”.

Des crimes contre l’humanité

Cette instance a souligné que « la poursuite de ces politiques punitives contre les civils constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et multiplie les souffrances de la population de Gaza, confrontée à la pire crise humanitaire de l’histoire ». L’Union a relevé que “le fait de ne pas autoriser l’entrée de matériaux de construction, de pièces détachées, de machines et de systèmes d’énergie alternative limite la capacité des municipalités à trouver des solutions efficaces, ce qui aggrave la crise et menace l’effondrement des services de base”. A cet égard, elle a réitéré son appel urgent à la communauté internationale, aux organisations humanitaires et aux parties concernées, “pour qu’elles interviennent immédiatement pour garantir un approvisionnement permanent en électricité, en carburant et en eau, garantir l’entrée des équipements et matériaux de base nécessaires au travail continu des municipalités et éviter de nouvelles catastrophes sanitaires et environnementales qui menacent la vie de plus de deux millions de personnes coincées à Gaza.”

Cette violation du droit international a été condamné par l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït, l’Égypte et la Jordanie qui ont appelé la communauté internationale à « prendre des mesures pour mettre fin aux violations (israéliennes) du droit international humanitaire ». L’Arabie saoudite a appelé la communauté internationale à « prendre des mesures urgentes pour rétablir l’électricité et acheminer l’aide dans la bande de Gaza immédiatement, sans conditions ni restrictions », réitérant son appel à « activer les mécanismes internationaux de responsabilisation sur ces questions ».

Le reste du monde, notamment l’Occident principal soutien de l’occupation sioniste criminelle observe en silence comme si les Palestiniens de Gaza ne sont pas des êtres humains.

A. M.

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