Il y a une semaine, lors de la libération à Gaza de trois de ses détenus dont l’apparence physique était mauvaise mais mieux que celle des palestiniens libérés le même jour, conséquence du manque de nourriture et de soins dû à la politique israélienne délibérée de famine contre les populations à Gaza, et donc contre ces détenus, le monde occidental était horrifié à la vue de leurs visages émaciés. Les médias sionistes et leurs semblables européens en ont fait les gorges chaudes même si tout le monde savait les raisons exactes de leur situation. Pourtant, à aucun moment ces mêmes médias n’ont rapporté les grandes souffrances infligées aux détenus palestiniens dans les «mouroirs» israéliens faisant office de prisons. Ils ne le font pas pour la simple raison que l’occupation ça haut délibérément les pratiques inhumaines infligées aux détenus palestiniens et notamment après le 7 octobre 2023, lorsque le terroriste et ex-ministre de «la sécurité» en Israël, le sinistre Ben Guévir, dirigeait en personne des séances de torture contre les prisonniers pour montrer aux geôliers les exemples à adopter. Ce sinistre personnage qui fait de la haine du Palestinien un « sacerdoce» et qui le prouve publiquement, puisqu’il a démissionné aussitôt l’accord de trêve signé entre Israël et la résistance, a encore des émules dans les prisons sionistes qui continuent d’appliquer ses «leçons» dans ces mouroirs. Cela, les médias occidentaux le savent mais n’en parlent jamais tant les tenants du sionisme raciste en Israël et ailleurs ont fait de la déshumanisation des l’être palestinien une banalité.
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Évoquant les conditions de détention dans les prisons israéliennes, une journaliste arabe écrivait il y a peu, qu’elles sont caractérisées par «la cruauté et l’inhumanité». Selon elle, «les prisonniers sont détenus dans des cellules étroites et insalubres, dépourvues d’une bonne ventilation et d’un éclairage naturel. Ils souffrent également d’un grave manque de soins médicaux car leurs besoins en matière de santé sont ignorés ou des traitements inadéquats sont fournis.» Évoquant la torture et les mauvais traitements, elle fait savoir que ces prisonniers «sont exposés à diverses méthodes de torture psychologique et physique», sans en citer ces méthodes. Ils sont en outre, totalement privés d’un grand nombre de leurs droits fondamentaux, notamment du droit à l’éducation et à la communication avec leur famille. «De nombreux prisonniers ne peuvent pas recevoir de visites familiales, ce qui augmente leur souffrance psychologique», surtout après les directives du chef tortionnaire Ben Guévir qui devrait faire l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI comme Netanyahou.
Les enfants et les femmes ne font pas exception
Même les prisonnières palestiniennes ont soumises aux supplices similaires puisqu’elles souffrent de conditions de détention difficiles qui incluent la torture, les mauvais traitements et le harcèlement sexuel. «Elles sont détenues dans un environnement insalubre et dangereux où elles ne bénéficient pas des soins de santé et de l’intimité nécessaires. Les souffrances des prisonnières reflètent la double violation des droits humains en tant que femmes et prisonnières», écrit la journaliste. L’occupation sioniste ne fait pas d’exception pour les enfants palestiniens qui sont détenus dans les prisons de l’occupation pour des accusations souvent liées à leur participation à des manifestations ou à leurs jets de pierres. «Ils sont jugés par des tribunaux militaires qui ne disposent pas des garanties fondamentales d’un procès équitable. Ces enfants vivent dans des conditions de détention difficiles qui affectent leur santé psychologique et physique et entravent leur croissance et leur développement normaux», témoigne-t-on.
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Les prisonniers palestiniens ont recours à la grève de la faim comme moyen de protestation pacifique pour attirer l’attention sur leurs souffrances et revendiquer leurs droits. Ces grèves sont considérées comme l’un des outils de lutte les plus puissants utilisés par les prisonniers, car elles exercent une forte pression sur les autorités israéliennes et attirent l’attention de la communauté internationale, rapporte la journaliste. Il faut dire que la question des prisonniers bénéficie d’un large soutien de la société palestinienne et des organisations internationales qui organisent des campagnes de solidarité et des manifestations dans le monde entier pour les soutenir, exiger leur libération et améliorer leurs conditions. Or, ces campagnes ne modifient en rien les pratiques des autorités sionistes à leur égard. Et tant que persiste l’occupation, elles persisteront et seront durcies davantage à mesure que le cancer sioniste connaît des reculades signes de sa fin prochaine.
Abbas M.