Le président américain Donald Trump, ouvertement aligné sur les thèses de l’occupant sioniste a menacé de déchaîner l’enfer contre Gaza si les détenus sionistes retenus par la résistance ne sont pas libérés samedi prochain en vertu de l’accord de trêve entre elle et l’occupation sioniste. Pourtant, en menaçant de suspendre l’échange de prisonniers avec l’occupant si celui-ci persiste à violer l’accord de trêve, en limitant l’entrée à la portion congrue, les aides humanitaires, la résistance s’est basée sur des preuves irréfutables mettant en cause Israël. Ainsi, parmi ces preuves, il y a lieu de citer que “l’occupation a empêché l’entrée quotidienne de 50 camions de carburant à Gaza, conformément au protocole humanitaire, et ce qui est entré représentait moins de 50 % de ce qui était prévu par l’accord”. En outre, “l’occupation a empêché l’entrée de carburant commercial malgré ce qui était stipulé dans le protocole humanitaire ainsi que la distribution de carburant aux véhicules de la protection civile et aux municipalités pour réhabiliter les routes et enlever les décombres”. Par ailleurs, l’occupation “n’a pas permis au secteur commercial d’importer du carburant.”
D’autre part, “seulement 53.147 tentes sur les 200 000 prévues sont entrées dans le secteur, et pas une seule caravane sur les 60 000 prévues n’est entrée”. En plus de cela, “l’occupation n’a autorisé l’entrée que de 4 véhicules lourds pour enlever les décombres et extraire les corps, malgré les besoins du secteur en 500 véhicules et n’a pas encore autorisé l’entrée de matériaux de construction pour restaurer les hôpitaux et les centres de protection civile.”
Autre violation, la rue Rashid restera fermée aux véhicules et les Palestiniens empruntant la rue Salah Eddine sont fouillés après la fin de la période de 22 jours”, selon la résistance, pour qui “la centrale électrique n’a pas été mise en service et les équipements et fournitures nécessaires pour la réparer et réhabiliter le réseau n’ont pas été apportés”.
Face à tous ces manquements aux termes de l’accord, Israël accuse effrontément la résistance de tous les maux qu’il commet lui-même assuré de l’impunité. Mieux encore, le New York Times, citant des responsables et des médiateurs israéliens, rapporte ce mardi, que “les déclarations du Hamas sur la non tenue par Israël de ses promesses lors de la première phase, sont exactes”, ajoutant que l’occupant “n’a pas respecté ses engagements d’envoyer des centaines de milliers de tentes à Gaza, entre autres fournitures”.
Qui de la résistance et d’Israël Trump devrait-il rappeler à l’ordre pour avoir failli à ses engagements ? En réalité, Trump de connivence avec l’entité sioniste cherche à installer la peur parmi les habitants de Gaza pour les contraindre à quitter l’enclave qu’il veut d’accaparer non pas pour en faire une Riviera mais pour son pétrole et son gaz découvert dans son espace maritime. Tous ses calculs ont été mis au jour : il veut piller les ressources des Palestiniens en faisant semblant de les “aider”. Son plan machiavélique a été démasqué par la résistance. Trump doit être empêché de nuire.
A. M.