Des responsables au sein de la résistance palestinienne à Gaza ont mis en garde contre le non-respect par Israël du volet humanitaire de l’accord de cessez-le-feu et ont indiqué que cela « affecte le retard dans l’échange de prisonniers ». Une source locale bien informée a indiqué aux médias que l’occupant israélien n’autorise pas l’entrée de carburant, de tentes, de caravanes, d’équipements lourds, dont ceux nécessaires aux hôpitaux, aux boulangeries et aux stations d’eau.
Selon l’accord, ces aides doivent parvenir aux habitants au cours de la première semaine de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, a rappelé cette source, faisant part du “mécontentement parmi les factions de la résistance en raison de la propension de de l’occupant à faire perdurer les retards et de son incapacité à s’engager à mettre en œuvre les termes de l’accord de cessez-le-feu en ce qui concerne l’aspect humanitaire.

Le protocole relatif au volet humanitaire de l’accord de cessez-le-feu stipule ce qui suit : “Engagement des parties concernées à travailler dans le respect du droit international humanitaire et à faire entrer une aide humanitaire et de secours suffisante ainsi que de carburant à raison de 600 camions par jour immédiatement après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, d’équipements pour la défense civile, l’entretien des infrastructures, dont la centrale électrique, ainsi que l’entrée de 60 000 caravanes et 200 000 tentes à Gaza pour accueillir les Palestiniens déplacés.” Il y est précisé que l’aide comprend du matériel de secours et du matériel humanitaire, qu’il provienne des gouvernements ou d’organisations humanitaires internationales actives.
Face aux tergiversations israéliennes l’autoriser l’entrée des aides en vertu de l’accord, la partie palestinienne a exprimé son espoir que les médiateurs et les garants déploieront tous les efforts possibles « pour que l’occupation applique les termes de l’accord ». Or, beaucoup parmi les factions palestiniennes habituées aux manœuvres sournoises de l’occupant pour ne pas aller au fond de ses engagements, laissent entendre que les retards et les obstructions crées volontairement visent à faire capoter l’accord pour le retour à l’agression contre les populations civiles de Gaza qui ont refusé de quitter l’enclave pour laisser à l’occupation la latitude tant souhaitée de la recoloniser.
u reste, l’appel du président américain Trump à déplacer les habitants de Gaza vers l’Égypte, la Jordanie et l’Indonésie fait partie du plan machiavélique des sionistes d’implanter des colonies à Gaza comme ils font en Cisjordanie.
A. M.