Le président des États-Unis perçoit un salaire de 400 000 dollars par an, selon la loi américaine, et est payé mensuellement. En plus de ce montant, Trump recevra un remboursement de 50 000 $ pour couvrir les dépenses liées ou découlant de l’exercice de ses fonctions officielles, selon la loi américaine. En outre, le président aura également droit à l’utilisation des meubles et autres effets appartenant aux États-Unis et stockés dans la résidence exécutive de la Maison Blanche pendant la durée de son mandat. Des fonds sont également prévus pour les voyages et les divertissements, qui s’élèvent respectivement à 100 000 $ et 19 000 $, selon CBS News. Au cours de sa dernière administration, Trump a donné l’argent qu’il avait reçu en guise de compensation présidentielle à un certain nombre d’agences gouvernementales.
Et son équipe ? Selon la National Taxpayers Union Foundation (NTUF), le vice-président JD Vance peut compter sur 235 100 $ par an en tant que vice-président. Un document publié par l’Office of Personnel Management indique qu’une disposition de l’American Relief Act de 2025 « poursuit le gel des taux de rémunération payables au vice-président et à certains hauts responsables politiques jusqu’au 14 mars 2025 ». Toute prolongation sera décidée par « une action future du Congrès ». Le salaire officiel du vice-président en janvier était de 289 400 dollars, mais en raison du “gel”, il ne recevra pas l’intégralité de son salaire.
Les choix du Cabinet de Trump devraient également recevoir une compensation supérieure à 200 000 dollars s’ils sont confirmés, selon les informations fournies par le Bureau de gestion du personnel. Les dirigeants du pouvoir législatif américain, notamment le président de la Chambre, le président intérimaire et les dirigeants de la majorité et de la minorité, reçoivent également une rémunération considérable. Selon le NTUF, le président du Parlement, qui supervise la Chambre, perçoit 223 500 dollars chaque année. Le salaire annuel des dirigeants de la majorité et des minorités à la Chambre et au Sénat s’élève à 193 400 dollars, selon un rapport du Congressional Research Service. Il en va de même pour le président intérimaire du Sénat.
Selon les estimations de Forbes, la valeur nette de “Donald Trump” en tant qu’entreprise au 21 janvier 2025, était de 6,7 milliards de dollars. L’indice Bloomberg Billionaires fait état d’une valorisation légèrement plus élevée, estimant la valeur nette de Trump à 7,16 milliards de dollars au 21 janvier 2025. Depuis que Trump a été réélu président des États-Unis, sa valeur nette a fluctué continuellement, principalement en sa faveur. Selon Forbes, la valeur nette du magnat a augmenté de plus de 865 millions de dollars le 13 janvier, après que Trump Media a enregistré sa meilleure journée de négociation en deux mois. La valeur nette de Donald Trump s’élève désormais à 6,7 milliards de dollars.
D’où vient la fortune de Trump ?
La majorité de la valeur nette du président provient de “Trump Media & Technology Group Corp”, la société mère de son réseau social Truth Social. Trump détient une participation d’environ 57% dans la société, pour un total de 114,75 millions d’actions. Mais en plus des milliards d’actions de Trump Media, la deuxième partie de la valeur nette de Trump provient de l’immobilier, qui comprend des immeubles résidentiels, des clubs et des centres de villégiature. Il s’agit notamment de sa participation de 500 millions de dollars dans le “Avenue of the Americas”, un immeuble de bureaux à New York, et du “Trump National Doral Miami Golf Resort” de 300 millions de dollars. Il possède également une participation de 30 % dans un complexe de trois bâtiments au 555 California Street et 17 condominiums sur sa propriété Trump Park Avenue. Parmi les autres propriétés de Trump figurent la Trump Tower, d’une valeur d’environ 1,7 milliard de dollars, le Trump International Hostel à Las Vegas, d’une valeur d’environ 135 millions de dollars, et quatre maisons en Floride d’une valeur d’environ 95 millions de dollars. Ce n’est pas pour rien que, lors de son investiture le 20 janvier, le milliardaire était entouré d’une cohorte de milliardaires aussi bien américains qu’étrangers invités à cet événement apparemment lucratif pour eux et pour le principal hôte et ses proches. Ainsi, lors de cette cérémonie, étaient présents nombre des plus grands milliardaires du monde, dont quatre des cinq hommes les plus riches du monde, avec un actif de 1 200 milliards de dollars selon Forbes. Un véritable défilé de super riches. Parmi eux figurent le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos (239,4 milliards de dollars selon les estimations de Forbes), Mark Zuckerberg de Meta (211,8 milliards de dollars) et Elon Musk (433,9 milliards de dollars), le PDG de Tesla, la personne la plus riche du monde et confident du président, qui ont dépensé plus d’un quart de milliard de dollars pour aider Trump à remporter les élections de novembre étaient parmi les plus riches présents. Le PDG d’OpenAI, Sam Altman (1,1 milliard de dollars) et le PDG d’Apple, Tim Cook (2,2 milliards de dollars), qui ont fait un don pour le jour de l’inauguration, étaient également présents le même jour, dans la rotonde du Capitole, ainsi que la milliardaire Miriam Adelson (31,9 milliards de dollars) et ancienne de Fox News, le président Rupert Murdoch (22,2 milliards de dollars). En outre, Bernard Arnault (179,6 milliards de dollars), patron de l’empire du luxe LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton et personne la plus riche de France, était également invité à l’investiture avec son fils Alexandre. Mukesh Ambani (98,1 milliards de dollars), l’homme le plus riche d’Inde, aurait assisté à des événements lors de l’investiture de Trump en tant que 47e président des États-Unis et, selon le New York Times, a été aperçu au Capitole, ainsi que l’ami de Trump, Phil Ruffin, directeur d’un Las Casino de Vegas d’une valeur de 4,7 milliards de dollars. Selon Bloomberg, le PDG de Coinbase, Brian Armstrong (12,8 milliards de dollars) faisait partie des invités, bien qu’il n’ait pas été vu au moment de la prestation de serment.
L’argent appelle l’argent
De nombreux milliardaires ont soutenu la campagne de Trump, mais d’autres sont restés en dehors de la course à la présidentielle. Meta (ex-Facebook) de Zuckerberg avait déjà banni Trump d’Instagram et de Facebook avant de “s’aligner” après les résultats des élections. Depuis lors, Zuckerberg qui a fait don d’un million de dollars à son fonds d’investiture et rencontré Trump à Mar-A-Lago (Floride), a modifié la façon dont ses plateformes vérifient les publications et a fait venir l’amie de Trump, Dana White, au conseil d’administration de Meta !
Bezos a également une histoire d’amour-haine avec Trump. En 2019, Amazon a imputé «l’antipathie personnelle» de Trump à son égard pour la perte d’un contrat de cloud computing de plusieurs milliards de dollars avec le Pentagone, et Trump a critiqué le Washington Post, propriété de Bezos. Bezos n’a pas soutenu la candidature de Trump à la présidentielle, mais a déclaré que le magnat « a fait preuve d’une grâce et d’un courage énormes sous le feu » après l’attaque, et a fait don d’un million de dollars au fonds d’investiture. D’autres l’ont toujours soutenu. Musk fait partie des plus grands donateurs de Trump, aux côtés d’Adelson, la veuve du milliardaire Sheldon Adelson, PDG de Las Vegas Sands, qui a donné 100 millions de dollars. Selon le Wall Street Journal, d’autres chefs d’entreprise devraient assister à l’inauguration, notamment le PDG de Pfizer, Albert Bourla, et le PDG de Walmart, Doug McMillon. Le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, a assisté à l’événement après que sa plateforme a été mise hors ligne dimanche alors qu’une interdiction nationale signée par Joe Biden est entrée en vigueur, et a rétabli le service lorsque Trump a promis de retarder l’interdiction une fois qu’il prendra ses fonctions. Microsoft, Ford, Google et la startup de recherche “IA Perplexity” ont également fait don d’un million de dollars au fonds. Ripple, une société de crypto-monnaie, a fait don de 5 millions de dollars de sa crypto-monnaie.
Parmi les autres donateurs majeurs figurent Goldman Sachs, Intuit, Toyota, Pharmaceutical Research and Manufacturers of America, General Motors, Bank of America, AT&T et Stanley Black & Decker, rapporte le WS Journal. Parmi ce “beau monde” d’archi milliardaires, une bonne partie appartient au puissant lobby sioniste soutenant la colonisation en Palestine occupée qui s’implique depuis des décennies non seulement dans l’élection du président américain mais aussi dans la nomination des Secrétaires d’État régaliens dont les Affaires étrangères et la Défense. D’où les dernières décisions de Trump en faveur de la colonisation en Cisjordanie et le reste est à… venir.
Rédaction internationale