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Début du cessez-le-feu à Gaza : échec des génocidaires sionistes à détruire la résistance

Malgré les violations, notamment les survols intenses d’avions et de drones sionistes dans l’espace aérien de Gaza, la résistance palestinienne a pu communiquer ce dimanche matin les noms des trois femmes qui seront libérées aujourd’hui, conformément à l’accord de cessez-le-feu. Les autorités d’occupation ont travaillé pour entraver la mise en œuvre de l’accord en faisant voler leurs avions pour empêcher tout mouvement à Gaza et en permettant aux responsables de la résistance d’envoyer les noms des trois détenus aux médiateurs et en utilisant cette interdiction comme prétexte pour accuser le Hamas de ne pas respecter les termes de l’accord et ainsi, poursuivre la guerre. Cependant, la résistance a pris conscience de ce genre de manœuvres sionistes habituelles en réussissant à faire parvenir aux médiateurs les noms des trous personnes à libérer en ce premier jour de l’entrée en vigueur de l’accord.

La résistance palestinienne a exigé en outre, que les forces d’occupation retirent leurs avions du ciel et cessent de menacer les civils à Gaza, après avoir assassiné via cette manoeuvre, au moins 10 personnes innocentes une demi-heure après le début du cessez-le-feu, initialement prévu à 7h30 heure locale (9h30 GMT). Mis devant le fait accompli, les tenants de l’occupation sioniste, se sont pliés la mort dans l’âme, au respect de l’accord. Ils ont cependant, décidé unilatéralement, et pour gagner du temps et prospecter en vain, d’autres moyens de faire avorter l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, de fixer à 11h15 (13:15 GMT), le début de la trêve. Le Hamas a rendu public les noms des trois otages à remettre aux médiateurs. Il s’agit de Romy Gonen (24 ans), Émilie Damary (28 ans) et Doron Shtanbar Khair (31 ans), selon le porte-parole du Hamas, à Gaza, Abou Oubeida, cité par les médias.

Dans la journée, les autorités d’occupation comptent de leur côté, annoncer le premier contingent de centaines de prisonniers politiques et “administratifs”, détenus dans les geôles sionistes. On notera que les médias occidentaux, notamment français, ne se sont pas focalisés sur cet événement, se limitant à annoncer dans un entrefilet “le début de la trêve entre Hamas et Israël après 15 mois de guerre meurtrière dans la bande de Gaza”.

En réalité, ce génocide qui a fait plus de 56.000 morts en majorité des enfants et des femmes, et des milliers de disparus encore enfouis sous les décombres reste, pour les tenants de l’occupation, une entreprise non achevée et dont les principaux responsables, en tête le criminel Netanyahu, sont demandés par le tribunal pénal international (TPI) pour répondre de crimes de guerre et contre l’Humanité à Gaza. Ce dernier qui a “perdu” un allié au gouvernement, en la personne du criminel et terroristes, Ben Guevir, démissionnaire avec ses ministres, pour cause de signature de la trêve avec la résistance palestinienne, n’a pas réalisé ce qu’il avait promis aux colons avant l’agression contre Gaza le 8 octobre 2023 : “Détruire pour toujours le Hamas”. À preuve, ce dimanche matin, le bureau des médias du gouvernement à Gaza annonçait que “les ministères et les institutions gouvernementales sont pleinement disposés à commencer leur travail” et que “des milliers de policiers commencent à se déployer conformément au plan du gouvernement, visant à maintenir la sécurité et l’ordre dans la bande de Gaza.”

En dépit des milliers de morts et de la destruction de près de 90% des infrastructures à Gaza, le génocidaire en chef sioniste qui va certainement rendre des comptes pour les milliers de morts et de blessés dans les rangs de son armée, n’a pas réalisé son but : en finir avec la résistance palestinienne, déporter les Gazaouis de l’enclave pour y installer des colons sionistes comme cela se fait en Cisjordanie.

A. M.

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