Au moment où le gouvernement israélien examinait ce jeudi matin, lors d’une réunion, les axes d’un accord de trêve à l’agression barbare contre Gaza, obtenu à Doha (Qatar), différents raids aériens tuaient une cinquantaine de civils gazaouis, parmi les milliers qui saluaient la promesse de fin des hostilités. Cette trêve qui devrait intervenir dimanche prochain selon des sources médiatiques arabes, s’étalera sur 42 jours, et verra la libération par la résistance palestinienne de 33 otages contre un millier de prisonniers palestiniens et l’introduction des premiers convois d’aides humanitaires dans l’enclave soumise 15 mois depuis aux massacres, à la destruction et à la famine organisés.
Cette première étape d’un accord de cessez-le-feu obtenu sous la pression du président américain élu Donald Trump, qui verra le retrait progressif de l’armée sioniste de Gaza, pourrait être remise en cause à tout moment par les génocidaires sionistes connus pour leur propension à violer les accords de cessez-le-feu qu’ils signent avec les pays arabes voisins. Du reste, ce qui se passe au sud Liban après la signature d’un arrêt des hostilités en décembre dernier, est fort éloquent. Israël gouverné par des extrémistes sans foi ni loi, peut reprendre l’agression contre Gaza à tout moment tant que les extrémistes partisans de la colonisation sans répit, sont au pouvoir. Ils ont accepté cette trêve à contrecœur après la promesse de Trump aux occupants faite par la voix de son conseiller Waltz, selon laquelle “s’ils doivent retourner à la guerre, nous sommes (les Américains) à leurs côtés si le Hamas ne respecte pas l’accord”. Par ce quitus, les génocidaires sionistes qui sortent de cette longue agression, vaincus et humiliés, peuvent relancer les hostilités à tout moment.
Cela dit, la résistance palestinienne qui se bat avec les moyens du bord, sans aucune aide des pays arabes voisins, ne déposera jamais les armes tant que persiste l’occupation étrangère de la Palestine avec la bénédiction et le soutien de puissances occidentales.
Abbas M.