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Campagne anti-algérienne en France : LFI s’en prend aux dirigeants incendiaires

Le groupe parlementaire du parti “La France insoumise” (LFI, gauche) au sein de la coalition de gauche “Nouveau Front Populaire (NFP)”, s’est insurgé contre nombre de dirigeants français proches et issus de l’extrême-droite, qui mènent ces derniers temps, une campagne agressive revancharde contre l’Algérie.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénommé LFI-NFP, rappelle que “depuis quelques jours, plusieurs ministres ou dirigeants du camp présidentiel s’emploient à créer une escalade d’agressivité irresponsable contre l’Algérie. Tous les prétextes semblent bons. Certains dirigeants français jouent une absurde logique de revanche sur l’Algérie et utilisent un vocabulaire guerrier totalement inacceptable”. Le groupe estimé que “ce ton est insupportable pour des millions de Français intimement liés au bonheur commun de nos deux peuples.” Revenant sur un des différends entre Alger et Paris, à savoir l’expulsion vers l’Algérie du ressortissant algérien Doualemn, ce groupe a indiqué qu’il ne devait pas “se régler autrement que par l’application du Droit.” Estimant que “s’ils sont confirmés”, les propos du ressortissant, appelant à la violence, notamment contre un opposant au régime algérien, sont “inacceptables”, le groupe affirme qu’ils “ne peuvent conduire à priver le mis en cause de ses droits”. Pour cette instance, “aucune situation particulière ne doit servir d’alibi a une volonté de détérioration supplémentaire des liens entre nos deux pays”.

Évoquant les déclarations du ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, le communiqué fait savoir que ce dernier qui “s’est illustré depuis son entrée au gouvernement par ses attaques contre l’État de droit ou pour réhabiliter la colonisation, entretient l’escalade et tente de forcer la confrontation et est aussi abjecte qu’irresponsable.”

Abordant l’accord bilatéral de 1968, relatif à la circulation des personnes entre les deux pays, le groupe rappelle que ce texte “a déjà été complètement vidé de sa substance depuis cette époque”, soulignant que “les attaques contre lui ne servent qu’à alimenter des fantasmes irresponsables et blessants pour nos deux peuples.” Dans ce contexte, le communiqué fait valoir qu’”avec l’Algérie, comme avec d’autres pays d’Afrique, le renoncement à toute posture de domination néocoloniale est la base de toute relation équilibrée c’est-à-dire égalitaire et respectueuse de chacun.” Ce que ne semble pas comprendre une partie de la classe politique extrémiste et raciste française animée de relents revanchards, relayée par des milieux médiatiques qui lui sont acquis.

A. M.

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