L'Algérie de plus près

Trump et ses visées expansionnistes : Folie des grandeurs ou abus de puissance?

Le président élu américain qui accédera au bureau ovale de la Maison blanche le 29 janvier 2025, Donald Trump, a récemment fait état de visées expansionnistes au détriment de ses voisins et a promis « l’enfer » au Hamas si les prisonniers israéliens détenus à Gaza ne sont pas libérés avant cette date. Ces intentions populistes dénotent aux yeux des observateurs un abus de puissance et une folie des grandeurs qui foulent au pied le droit international que Washington, obnubilé par son hégémonisme, ne respecte plus depuis la fin de la guerre froide en 1991. Alors qu’il avait promis lors de sa campagne électorale de mettre fin à la guerre au Moyen-Orient et en Europe, le nouvel homme fort US change de fusil d’épaule au grand bonheur des criminels de guerre occupant la Palestine. « Nous voulons récupérer les otages. Si cet accord n’est pas conclu avec les personnes qui représentent notre nation, d’ici mon arrivée au pouvoir, l’enfer éclatera. Et ce ne sera pas bon pour le Hamas et ce ne sera franchement bon pour personne », a-t-il menacé lors d’une conférence de presse mardi.

Trump l’extrémiste avait déjà enthousiasmé ses semblables à Tel-Aviv, en “découvrant” que l’entité sioniste ne disposait pas d’assez de territoire au Moyen-Orient. C’est pourquoi, il avait laissé entendre qu’il ferait en sorte une fois élu d’”élargir” l’occupation sioniste à la Cisjordanie, au Liban sud…lui qui avait durant son premier mandat en 2020, “reconnu” l’appartenance du Golan syrien aux occupants sionistes.

Cela dit, Trump est revenu sur ses ambitions expansionnistes en faisant valoir des raisons sécuritaires pour afficher son intention d’annexer le canal de Panama, le Groenland, territoire sous souveraineté danoise, mais aussi le voisin canadien. Le nouveau président compte ainsi, ”reprendre le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n’était pas réduit”, en critiquant l’accord de 1977 qui avait permis le transfert du contrôle du canal au Panama en 1999. Idem pour le Groenland dont le contrôle par les USA était, à ses yeux, « une nécessité absolue pour la sécurité nationale et la liberté à travers le monde ».

Par ailleurs, Trump voudrait utiliser « la force économique » contre le Canada, un voisin selon lui,  «subventionné » par les États-Unis pour sa protection. Il voudrait enfin, que le Golfe du Mexique voisin devienne le “Golfe de l’Amérique” pour “couvrir du territoire”. Bien entendu, les pays concernés par ces menaces ont réagi tour à tour, pour protester contre ces visées jugées, “farfelues”, par les médias. Ces mêmes médias semblent bien accueillir les projets du populiste US au Moyen-Orient.

Abbas M.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *