La 29e conférence des Nations unies sur le changement climatique s’est achevée dimanche à l’aube à Bakou, par une grande déception des pays en développement après l’accord fixant à 300 milliards de dollars aux 23 pays riches l’obligation de financer la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique sur dix ans. Le représentant des 45 pays les plus pauvres, en majorité situés en Afrique, a dénoncé un accord « pas ambitieux ». Les pays en développement exigeaient un financement annuel de 1300 milliards de dollars par an jusqu’en 2035, par les pays riches responsables du réchauffement climatique planétaire. Ils sont sortis de ce rendez-vous avec un goût amer. C’est que le montant consentis par les pays riches est deux fois moins que celui réclamé par les victimes des dérèglements climatiques.
« Aucun pays n’a obtenu de tout ce qu’il voulait, et nous quittons Bakou avec une montagne de travail à accomplir. Ce n’est donc pas l’heure de faire des tours d’honneurs », a indiqué le chef de l’ONU climat, Simon Stiell. Il est rejoint dans son constat par la ministre brésilienne de l’Environnement, Marina Silva, dont le pays accueillera la prochaine COP dans un an, pour qui “Bakou fut une expérience douloureuse ».
A. M.