Le Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à un logement convenable, Balakrishnan Rajagopa, a affirmé samedi que la bande de Ghaza a été soumise à une « destruction sans précédent » depuis octobre dernier par l’armée d’occupation sioniste. Dans un communiqué, il a précisé qu’en janvier 2024, entre 60 et 70 % des maisons à Ghaza avaient été détruites, tandis que dans le nord de l’enclave, ce pourcentage était de 82 %. « C’est bien pire maintenant », a-t-il ajouté, notamment dans le nord, où le taux de destruction approche les 100 %.
Le responsable onusien a déclaré qu’un récent rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) estimait qu’il y avait plus de 39 millions de tonnes de débris à Ghaza en mai dernier, expliquant que les décombres étaient mélangés à des munitions non explosées, des déchets toxiques, de l’amiante provenant de bâtiments effondrés et d’autres matériaux. Il a souligné que « la pollution des eaux souterraines et des sols avait atteint une situation catastrophique ». Pour lui, le processus de reconstruction à Gaza prendra 80 ans.
Face à cette situation catastrophique, les USA et les occidentaux qui soutiennent dans réserve la barbarie sioniste, se taisent comme si de rien n’était tandis que l’entité continue ses crimes de guerre sans état d’âme.
A. M.