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Grève nationale des étudiants en sciences médicales : les principales revendications

Les étudiants en sciences médicales poursuivent leur mouvement de protestation depuis hier, mercredi, où ils ont initié des sit-in et des rassemblements au sein des principales facultés de médecine du pays.

Selon les étudiants contestataires, ce mouvement fait suite à l’accumulation des problèmes qui rendent leur avenir incertain. Ils jugent en effet les conditions de formation « déplorables », tandis que les perspectives d’emploi demeurent « faibles ». À cela s’ajoute, notent-ils, « la précarité » des bourses et des stages. Leur souhait est que des réformes substantielles soient engagées pour garantir « un meilleur encadrement », « des conditions de travail décentes » et « un avenir professionnel plus prometteur. »

Le collectif national des étudiants en sciences médicales a publié un communiqué détaillant une série de griefs allant du manque flagrant d’infrastructures adéquates permettant aux étudiants de bénéficier d’une formation pratique optimale, à la surcharge des effectifs dans les départements de formation, à l’origine d’une pression sur les moyens pédagogiques disponibles qui affecte la qualité des enseignements.

La grève en cours est, avant tout, une réponse aux récentes décisions considérées comme injustes aux yeux des médecins notamment la réduction des postes de résidanat, le blocage de l’authentification des diplômes, l’interdiction de passer le concours du résidanat pendant 3 ans en cas d’abondant de poste. Ils relèvent par ailleurs qu’il y a une disparité flagrante entre les places disponibles dans les concours de spécialisation et les besoins réels des hôpitaux algériens.

Les étudiants réclament l’augmentation de la bourse accordée aux internes dont le montant ne reflète pas, selon eux, le travail substantiel qu’ils effectuent dans les hôpitaux. La rémunération qu’ils perçoivent, ajoutent-ils, ne leur permet de subvenir à leurs besoins quotidiens.

Pour toutes ces raisons, les étudiants grévistes exigent une « réforme structurelle du système de formation médicale » qui garantirait un environnement favorable à la formation idoine des futurs médecins.

En dernier, les protestataires annoncent leur détermination à poursuivre leur mouvement de grève tant que des solutions concrètes ne seront pas apportées à leurs revendications.

L. C.

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