Les États-Unis par la voix du président pro-sioniste, Joe Biden, se sont engagés à fournir un système de défense antimissile avancé à leur pion au Moyen-Orient, l’entité sioniste, accompagné de 100 experts militaires américains pour le faire fonctionner, a annoncé le Pentagone dimanche dernier, cité par les médias US. Il s’agit du premier déploiement de forces américaines en Israël depuis les attaques menées par le Hamas le 7 octobre 2023, même si beaucoup d’observateurs neutres soutiennent que des militaires américains des forces spéciales, aident l’armée sioniste dans son agression directe sur le sol gazaouis depuis plus d’une année pour concrétiser l’objectif du criminel de guerre Netanyahu, d’en finir avec la résistance palestinienne sur place.
Selon le New York Times, le président Biden a ordonné au secrétaire à la Défense Lloyd J. Austin de déployer le système de défense antimissile à haute altitude, ou THAAD, et son équipage, citant le major-général Patrick Ryder, attaché de presse du Pentagone. Cette décision de protéger leur pion en charge de la défense des intérêts US et occidentaux au Moyen-Orient, intervient après les dernières frappes iraniennes contre des cibles militaires sionistes que le système de défense local, le dôme de fer sioniste et les bases militaires US en Jordanie, Émirats, Qatar, Arabie Saoudite n’ont pas parvenu à les empêcher d’attendre leurs cibles.
C’est la première fois que ce système de défense US avancé est mis à la disposition de l’entité sioniste. La batterie THAAD, un système de défense mobile, donnera aux forces de défense sionistes « une autre couche de protection pour défendre les villes, les troupes et les installations contre les missiles balistiques à courte et moyenne portée comme ceux déployés par l’Iran lors de sa dernière attaque », explique-t-on. Le THAAD est considéré comme un système complémentaire du Patriot, mais il peut défendre une zone plus large. Il peut atteindre des cibles à des distances de 150 à 200 kilomètres. Le général Ryder a déclaré dans son communiqué que la batterie « renforcerait le système de défense aérienne intégré d’Israël », ajoutant que « cette action souligne l’engagement inébranlable des États-Unis à défendre Israël et à défendre les Américains en Israël contre toute nouvelle attaque de missiles balistiques de l’Iran ». Pour lui, «cela fait partie des ajustements plus vastes que l’armée américaine a effectués ces derniers mois pour soutenir la défense d’Israël et protéger les Américains des attaques de l’Iran et des milices pro-iraniennes.»
En réalité, Washington qui prépare une attaque d’envergure contre l’Iran, via son bras dans la région, Israël, prenait ses dispositions pour contrecarrer les ripostes promises par Téhéran, à toute attaque contre les installations iraniennes. Les médias soulignent que La Maison blanche entend faire preuve d’un « engagement sans faille » pour aider l’entité sioniste face aux attaques iraniennes. Cela dit, Téhéran a pris acte de cette décision par l’intermédiaire de son ministre des affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui a indiqué dans un message publié sur le site X que son pays n’avait « pas de ligne rouge » pour défendre son peuple et ses intérêts. De sources dignes de foi ont rapporté que l’Iran entend riposter du tac au tac à toute attaque extérieure contre son territoire et il en a les moyens. Washington devrait réfléchir par trois fois avant de d’engager dans les aventures hasardeuses du génocidaire en chef, Netanyahou qui cherche pour se maintenir le plus longtemps possible au pouvoir, à embraser la région et entraîner son principal parrain occidental dans une guerre dont l’issue est incertaine pour le maintien de son hégémonie. Ce mardi, Moscou a rappelé en guise de mise en garde aux parrains occidentaux de l’entité sioniste, qu’il n’a pas été précisé qu’une clause de « défense commune » est contenue dans l’accord d’association liant la Russie à l’Iran. Autrement dit, il se peut que cette clause qui n’a jamais été révélée publiquement, existe dans l’accord bilatéral, ce qui signifie que si l’Iran est attaqué par une puissance étrangère, il sera défendu par la Russie en vertu de cet accord. L’avertissement acéré bien entendu par Washington et ses alliés européens et occidentaux.
A. M.