« Des centaines de milliers de personnes sont prises au piège des bombardements qui continuent » d’être menés au Liban par l’armée sioniste« a relevé le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), mercredi dans un communiqué. « Nombreuses sont les familles qui étaient déjà réfugiées, et qui, une fois de plus, doivent fuir en quête d’un peu de sécurité », a-t-il ajouté.
Selon cette institution onusienne, « aujourd’hui plus d’un million de personnes ont dû tout quitter et plus de 2 000 personnes, dont des enfants, ont perdu la vie ». Le HCR fait savoir à cet égard que ses équipes sur place ont besoin de chaque soutien pour aider ceux qui fuient. « Au-delà des chiffres, nous souhaitions partager avec vous aujourd’hui un message d’humanité de Paul Barrachina Esteban, Porte-parole du HCR en France, qui était en poste au Liban ces trois dernières années« , a précisé l’institution humanitaire. « Le Liban est un si beau pays. Les populations sont parmi les personnes les plus gentilles que j’ai jamais rencontrées. Elles rayonnent de joie et de générosité, elles vous donnent tout ce qu’elles ont et vous traitent comme un membre de leur famille dès le jour où vous les rencontrez. Les gens vous accueillent et vous offrent leur amitié pour la vie. Ils ne méritent pas la terreur qu’ils subissent. Personne ne la mérite. Le peuple libanais et les personnes qui vivent au Liban ont vécu assez de temps difficiles. Mes amis, mes collègues, en plus de travailler sans relâche pour fournir une aide humanitaire à des millions de Libanais et de personnes réfugiées et déplacées à travers le pays, doivent maintenant craindre pour leur propre sécurité et celle de leurs familles. J’ai du mal à trouver de l’humanité dans tout cela », témoigne a-t-il.
Le Liban est le pays hébergeant le plus grand nombre de personnes par habitant, dont la majorité viennent de Syrie, rappelle le HCR, pour qui ces personnes sont en « première ligne » face aux bombardements de l’armée d’agression sioniste. « Pour ceux qui vivent dans les zones ciblées, l’accès à l’eau, à la nourriture et aux abris est très difficile », déplore le HCR.
A. M.