Accompagné du président de l’Assemblée populaire de wilaya, d’élus locaux et députés, de responsables civils et de représentants des services de sécurité, le wali de Chlef a présidé, aujourd’hui, dans la matinée, l’ouverture officielle de la session d’octobre de la formation professionnelle. La cérémonie s’est déroulée au sein de l’institut national spécialisé de formation professionnelle, situé à Hay El Moussalaha, à Chlef.
À cette occasion, le wali a prononcé une allocution où il a rappelé le bond qualitatif opéré par Chlef en matière de formation et d’enseignement professionnels. Tout en souhaitant aux stagiaires qui rejoignent pour la première fois les établissements de formation professionnelle de réussir pleinement leurs études, le chef de l’exécutif de la wilaya a indiqué que Chlef dispose d’un tissu de formation très conséquent, constitué de 24 centres, de trois instituts spécialisés et d’un institut de formation professionnelle accueillant plus de 15 000 stagiaires dont 8 000 pour cette session. Cette infrastructure permet aux jeunes inscrits d’apprendre une large panoplie de métiers et d’entrer de plain-pied dans la vie active en faisant prévaloir des compétences et un savoir-faire acquis tout au long de leur formation. Il n’a pas manqué à ce propos de souligner les efforts fournis par l’encadrement administratif, technique et pédagogique au profit de la formation des stagiaires dans diverses métiers avec des programmes constamment mis à jour et des spécialités nouvelles adaptées aux mutations de l’économie nationale et mondiale. Pour le wali, le secteur de la formation professionnelle a de quoi s’enorgueillir des acquis qu’il a cumulés pendant plus d’une soixantaine d’années ; ces acquis sont à même de proposer des formations à la carte aux jeunes en quête d’un métier d’avenir. L’État, a-t-il poursuivi, ne lésine sur aucun moyen pour offrir aux jeunes apprenants les conditions optimales pour réussir leur passage à la vie active, soit au sein d’entreprises performantes, soit en lançant leurs propres boites.
Une demande toujours croissante
Le directeur de l’Institut explique que son établissement plusieurs types de formation afin de satisfaire une demande de plus en plus ciblée de la part des stagiaires. Il précise que l’éventail des formations va s’enrichir de nouvelles spécialités comme les travaux de géotechnie, dont le programme pédagogique et pratique a été élaboré en collaboration avec le laboratoire national de l’habitat. Un accord a été conclu avec ce dernier pour la formation sur site des apprenants.
Autre formation courue par les stagiaires, la maintenance industrielle, une spécialité très demandée à l’échelle locale et nationale. Dans ce cadre, il a été signé deux conventions, l’une avec usine de céramique, l’autre avec une entreprise de production de tubes.
Le directeur précise que le nombre de postes de formation offerts dans ces spécialités a dépassé de 20% les prévisions de départ.
L’Institut de formation offre des conditions d’accueil et de formation aux normes, les stagiaires disposent d’un internat et d’un réfectoire ; il applique également la demi-pension pour ceux qui le souhaitent.
Notre interlocuteur ajoute que son institut forme également des étrangers, entre autres, des Yéménites, des Ivoiriens, des Malgaches, des Tchadiens et des Nigériens. La plupart de ces derniers subissent des formations dans le domaine de l’a construction et des travaux publics (topographie, routes, réseaux, béton armé…)
Le directeur se dit très satisfait du niveau des stagiaires étrangers qui, selon lui, disposent de connaissances et de compétences élevées et font montre d’une vraie volonté d’apprendre.
Menouer Aït Saada/A. L.