L'Algérie de plus près

Vote de la communauté nationale à l’étranger : Le choix de la stabilité et du progrès en Algérie

Les Algériens de l’étranger n’ont pas été nombreux à se rendre aux urnes. Selon les chiffres communiqués par l’Autorité nationale indépendante des élections, à peine 20% de nos émigrés ont effectué leur devoir électoral. Mais, à bien des égards, ce taux reste relativement élevé vu les difficultés objectives que rencontrent les électeurs pour se déplacer jusqu’aux bureaux de vote, souvent éloignés de plusieurs centaines de kilomètres de leur lieu de résidence.

À cette contrainte de taille, s’ajoutent les lois et règlements du pays d’accueil qui, parfois, s’opposent, sinon imposent des restrictions sévères aux consultations électorales d’États tiers se déroulant sur leur territoire.

C’est ce qu’ont vécu d’ailleurs les animateurs de la campagne électorale des trois candidats à la magistrature suprême en Algérie qui ont rencontré une foultitude de problèmes pour mener à bien leur mission.

Dans ce sens, nous avons longuement discuté avec Mehdi Nemmas, l’un des plus fidèles partisans de M. Abdelmadjid Tebboune. Installé à Bruxelles où il est né, ce jeune industriel algérien s’est investi corps et âme dans la campagne électorale du président-candidat en animant plusieurs meetings en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. Une tournée qui n’a pas été de tout repos, sachant la difficulté de convaincre et réunir les membres d’une communauté éparpillée aux quatre coins des pays cités.

Les Algériens de l’étranger souhaitent une Algérie prospère, stable et démocratique… et une meilleure visibilité sur le plan politique et économique

Un programme politique crédible

M. Nemmas avoue que le marathon qu’il a accompli du 15 août au 3 septembre derniers a été des plus durs, expliquant que cette période correspond, généralement, au retour massif des émigrés au pays et aux départs en vacances. Pour autant, ajoute-t-il, les salles où il a eu à défendre le programme politique du candidat Tebboune n’ont pas désempli, bien au contraire. Le président-directeur général de ACITI (centre algérien de développement du commerce international, national et de l’investissement) se dit impressionné par la qualité et la pertinence des propos tenus par les Algériens ayant assisté aux meetings tenus dans les cinq pays européens. En plus des « émigrés » de longue date, ont figuré des opérateurs économiques, des médecins, des ingénieurs, des experts et des cadres de haut niveau exerçant dans de nombreux domaines scientifiques et techniques.

Selon M. Nemmas, la synthèse des interventions fait ressortir, outre le souhait d’une Algérie prospère, stable et démocratique, des revendications de divers ordres, principalement une meilleure visibilité sur le plan politique et économique, condition sine qua none pour l’émergence de l’Algérie nouvelle dont rêvent tous ses enfants. Dans ce sens, il a assuré que beaucoup de participants ont souhait l’approfondissement et la poursuite des réformes déjà engagées par le président Tebboune durant son premier mandat.

Un électorat à l’étranger qui prend de plus en plus de consistance en dépit des campagnes haineuses et insidieuses contre le pays et ses institutions

Vers le retour des cerveaux ?

Plus important, il a souligné que la majorité des opérateurs s’est engagée à investir massivement en Algérie en cas de réélection du président Tebboune. D’autres, a-t-il ajouté, sont prêts à revenir au pays pour s’y installer de manière définitive. C’est le cas, notamment, des médecins, ingénieurs et enseignants universitaires.

Le bilan de l’élection présidentielle à l’étranger n’est pas encore définitivement établi, mais les premiers éléments indiquent que l’électorat algérien à l’étranger commence à prendre de la consistance après des années d’errements et d’interrogations sur les dérives observées des décennies durant. Une période qui a favorisé des campagnes quasi-permanentes de propagande hostile à l’Algérie, à son peuple et à son histoire, menées à la fois par des pseudo-opposants payés rubis sur l’ongle par les officines de quelques puissances dont le but avoué est de mettre le pays sous leurs bottes.

L. C.

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